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juillet 2019

LA CHAMBRE DE

COMMERCE ET D’INDUSTRIE

FRANCO-PORTUGAISE

RECENTRE SES ACTIVITÉS

Carlos Vinhas Pereira, le Président de la Chambre de

commerce et d’industrie franco-portugaise (CCIFP)
considère que 2018 a été une année de «recentrage»

des activités de la Chambre.

Dans cette interview à Bilatéral, Carlos Vinhas Pereira
fait le point sur les changements de l’année dernière et

sur les projets en cours.

Par Carlos Pereira

En 2018, la Chambre de commerce a tage sur le printemps arabe. Ça a été le secteur étaient, évidemment, contents,
vendu le Salon de l’immobilier et du déclic. Nous avons commencé en 2002, mais ceux qui travaillent dans d’autres
tourisme portugais à Paris. Pourquoi? avec une organisation modeste, mais secteurs nous disaient que nous pas-
La vente de 75% du Salon de l’immobi- les media se sont intéressés, les expo- sions trop de temps sur le Salon. Nous
lier et du tourisme portugais en France siteurs ont souhaité proposer leur offre devons être à l’écoute de nos membres
a été un des plus grands changements et le concept était novateur : nous ne et les membres ont trouvé que la fonc-
de la Chambre de commerce en 2018. disions pas aux Français d’aller voir au tion de la Chambre n’est pas forcément
Cette vente du Salon déclenche d’ail- Portugal ce qu’il y avait en vente, nous d’organiser un salon, d’autant plus que
leurs toute une série d’autres change- leur montrions ici, à Paris, ce qu’ils pou- les montants en jeu étaient trop impor-
ments. Quand, en 2002, nous avons vaient acheter au Portugal. Ce projet est tants. Nous n’avions plus un bilan d’une
créé le Salon, nous n’avions jamais ima- un vrai succès. Chambre de commerce, mais plutôt ce-
giné qu’il aurait eu le succès qu’il a at- lui d’une entreprise.
teint. Aujourd’hui ça a l’air naturel que Et en quoi ce succès posait un problème
les Français achètent des maisons au à la Chambre? La décision a été donc de vendre le Sa-
Portugal, mais en 2002 ce n’était pas le La conséquence est que nos équipes lon?
cas. Nous étions en pleine crise au Por- restaient mobilisées sur ce projet pen- Nous avions plusieurs solutions, mas
tugal, et j’étais en voiture, sur les quais dant au moins 6 mois. Les membres avons décidé de valoriser ce que nous
de Paris, en train d’écouter un repor- de la Chambre qui travaillent dans ce avions créé. Il y a des entreprises spé-

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