20 ans de LusoJornal : “Tu as cru dans la force de la Communauté silencieuse”

Message d’Isabel Vincent,

Coprésidente de l’association culturelles O Sol de Portugal, Pessac/Bordeaux

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LusoJornal, 20 ans, le plus bel âge ?

LusoJornal, tu es à un âge charnière, entre enfance, adolescence et âge adulte. Mais tu as fait tes preuves. Oui, tu as toujours cru en toi sans jamais désespérer. Tu as cru dans la force de la Communauté silencieuse souvent oubliée dans les régions. Cela n’a pas été facile chaque semaine, mais tu t’es toujours battu et tu n’as jamais lâché.

Tu nous as donné de l’information sur les Portugais éparpillés à droite et à gauche, tu nous as donné à voir leurs projets et ils sont nombreux. Certains diront que tu es simple journal d’information sur la Communauté portugaise, mais non, tu es bien plus, tu es un journal de culture. Combien de choses avons-nous découvert, appris, en lisant tes colonnes ? Le nombre serait trop grand, eh oui, inlassablement, nous t’attendions. Qu’est-ce qu’on va apprendre aujourd’hui ?

Plusieurs adhérents se déplaçaient au Consulat ou dans les agences bancaires pour te lire. Certains se rappellent de la découverte de la Bataille de La Lys. Certes, c’était loin de Bordeaux et personne n’en parlait ici, surtout pas les livres d’histoire, alors c’est toi qui es devenu pages d’histoires.

A notre tour, nous nous sommes emparés de cette histoire, une de nos adhérentes a ainsi découvert que son arrière-grand-père a participé à ce Corps Expéditionnaire portugais. Elle ne le savait pas.

Nous sommes partis à Richebourg pour les 100 ans et grâce à toi, nous avons commencé à faire notre part aussi et en 2019 nous avons lancé la première commémoration de cette bataille à Pessac.

Nous y parlons de tous les soldats, mais aussi des soldats de la région de Viana do Castelo, ville jumelée avec Pessac.

LusoJornal, «tu as 20 ans et toujours des lendemains pleins de promesse», comme le dirait monsieur Aznavour.

Tu as changé de mode de diffusion, mais nous sommes toujours là !

Tu dois garder cette jeunesse pour continuer à donner voix à cette Communauté silencieuse comme tu l’as si bien fait pendant toutes ces dernières années.

Obrigada LusoJornal, continuons à  faire France ensemble.

Merci à Monsieur Carlos Pereira, sa cheville ouvrière.