7ème édition de la Nuit du Fado à Saint Etienne et à Lyon

Pour la septième année consécutive, la Région Auvergne-Rhône-Alpes fera honneur à la chanson nationale du Portugal: le Fado. Trois spectacles sont au programme: le premier le 14 février, à la Maison de l’Université, de l’Université Jean Monnet, le suivant le 15 février, organisé par l’Association Culturelle Portugaise de Saint Étienne (ACP) et le dernier le 16 février par l’Institut de Langue et Culture Portugaise (ILCP), à Lyon.

«Fado Cruzado» est un concert d’exception avec la venue de deux «fadistas» portugais de talent: Carolina Pessoa et João Farinha. Accompagnés des musiciens Luís Filipe Barroso à la guitare portugaise et Luís Carlos dos Santos à la guitare classique.

«Le Fado Croisé» est un spectacle-rencontre de deux sonorités différentes du même genre musical: le fado. C’est la rencontre de Lisboa et de Coimbra, de deux destins qui se croisent dans une altérité mélodieuse et universelle.

Autour de cet évènement, plusieurs activités sont au programme, soutenues par l’engagement actif des étudiants d’Études Portugaises de l’Université Jean Monnet dans son organisation et dans sa promotion.

Cette 7ème Édition de la Nuit du Fado comptera ainsi avec une exposition du 13 au 22 février et les rencontres, à la Bibliothèque Universitaire (BU): le 13 février à 13h30 avec Agnès Pellerin, auteure de Le Fado, et le 14 février, à 9h30, avec Rui Vieira Nery, auteur d’Une Histoire du Fado.

Véritable emblème de la culture portugaise et reconnu depuis 2011 par l’Unesco comme Patrimoine immatériel de l’humanité, le Fado est né dans la moiteur du port de Lisboa au XIXème siècle. Chant soliste accompagné à la guitare, il est resté longtemps associé à la marginalité urbaine.

Pendant les conférences-rencontres, les écrivains illustreront à l’appui d’extraits sonores et visuels, les secrets et l’histoire du Fado. Certaines spécificités de ce chant, ainsi que ses représentations sociales, seront présentés à cette occasion.

Selon les mots de la célèbre fadiste Amália Rodrigues, le fado est un chant, mais surtout «une étrange manière de vivre»…

LusoJornal