Aigle Azur disparaît sans repreneur

Le voyage Aigle Azur se termine de la pire des manières: aucun repreneur crédible n’a été retenu par le tribunal de commerce d’Evry. La conséquence? La compagnie aérienne ferme boutique et environ 1500 salariés se retrouvent sans emploi.

C’est l’hécatombe en ce mois de septembre. L’agence de voyage britannique Thomas Cook, la compagnie aérienne française XL Airways, et la compagnie aérienne Aigle Azur ferment leurs portes!

Après moins d’un mois sans aucune activité, Aigle Azur a reçu le verdict du tribunal de commerce d’Evry qui a prononcé la liquidation pure et simple sans reprise. Pourtant 14 (!) offres avaient été mises sur la table dont une offre d’Air France. Des offres prévoyaient de reprendre une partie conséquente des salariés et surtout des activités de la compagnie aérienne.

Le problème? Les deux repreneurs potentiels, Air France et Air Caraïbes, devaient intégrer, aux conditions sociales existantes, le personnel d’Aigle Azur. Impossible pour les deux compagnies qui voulaient les reprendre à leurs conditions sociales.

Ces deux offres disparaissant, il ne restait plus ce vendredi que deux repreneurs: celle de M. Gérard Houa, refusée d’office car M. Houa était un ex-dirigeant, responsable et actionnaire de la compagnie aérienne; et celle conjointe de deux anciens cadres dirigeants d’Air France, Lionel Guerin et Philippe Micouleau, refusée pour des problèmes de financement car selon des sources syndicales la présence d’un fonds d’investissements américain à son capital aurait contrevenu aux règles d’attribution d’un certificat de transport aérien français (CTA), un agrément obligatoire pour qu’une compagnie puisse opérer depuis la France.

C’est donc la fin pour Aigle Azur: «Aucune solution pérenne n’a été proposée par les candidats repreneurs», a déclaré le tribunal de commerce d’Evry. Depuis ce vendredi soir Aigle Azur a cessé toute activité.

Triste fin pour cette compagnie aérienne qui opérait vers le Portugal entre sa base à Paris-Orly et les aéroports de Faro, Funchal et Porto. Les voyageurs portugais se retrouvent donc avec une solution en moins pour leurs voyages vers le Portugal.

 

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LusoJornal