DELKO

Clément Carisey: «Je vais découvrir pour la première fois le Tour d’Algarve»

Le Tour d’Algarve débute ce mercredi 5 mai avec la première étape entre Lagos et Portimão. Cette étape inaugurale de 189,5 km va compter quatre équipes françaises: DELKO, Team Arkéa Samsic, Groupama-FDJ et AG2R Citroën Team.

L’épreuve portugaise est composée de cinq étapes de Lagos à Loulé, en passant par Portimão, Sagres et Faro.

Plusieurs équipes World Tour, ainsi que des UCI ProTeams et les équipes portugaises seront présentes avec plusieurs têtes d’affiche comme le Portugais, et ancien champion du monde, Rui Costa, le Colombien Iván Ramiro Sosa ou encore les Allemands Lennard Kämna et Pascal Ackermann.

L’équipe française DELKO, qui sera dirigée par le directeur sportif portugais et ancien coureur, José Azevedo, ne comptera qu’un seul athlète français, Clément Carisey (au centre sur la photo).

Le LusoJornal s’associe à Clément Carisey pour offrir à nos lecteurs le quotidien de ce cycliste de 29 ans passé par l’équipe Israel Cycling Academy et aujourd’hui au sein de l’effectif DELKO.

Dans ce premier carnet de route, nous partons à la découverte de Clément Carisey qui s’apprête à donner ses premiers coups de pédale sur le Tour d’Algarve, même si ce le cycliste français a déjà fait des stages de pré-saison à Tavira.

Il nous a également révélé ses objectifs pour cette épreuve et ses ambitions dans le monde du cyclisme.

 

Quels sont vos objectifs pour ce Tour ? Collectivement et individuellement ?

Initialement je venais avec une forte motivation et avec l’envie de bien faire, notamment le samedi avec ce contre la montre qui pourrait me convenir de ce que j’ai pu en voir. Ça reste quand même une découverte ici pour moi puisque c’est la première fois que je fais la Volta ao Algarve. J’ai déjà effectué un stage de pré saison par le passé, non loin de Tavira.

Collectivement je pense qu’on a une bonne équipe avec Diaz qui est en bonne forme comme on a pu voir lors de sa victoire sur le Tour de Turquie et ses bons accessits sur la Vuelta Asturias. Le reste de l’équipe est également en bonne forme mais nous verrons sur le terrain où nous nous situons par rapport aux autres équipes.

 

Que représente le Tour d’Algarve pour vous ?

Le Tour d’Algarve est une course réputée. C’est une bonne chose qu’elle ait pu être reportée et non annulée. Le changement de date modifie aussi les équipes participantes puisque cela tombe en face du Giro. Il y a quand même parmi les plus grandes équipes mondiales engagées et le niveau reste très élevé. Comme je l’ai déjà dit, ça sera ma première participation mais je connais un peu la région à l’est de Faro. Dans les terres on retrouve des parcours usants et ponctués de petites difficultés très raides. C’est sûr que c’est un homme costaud qui va s’imposer.

 

Cette saison est encore perturbée par la pandémie, comment la vivez-vous ?

Oui cette saison encore la pandémie mondiale modifie les plans de chacun. Toutefois une bonne partie des courses peut avoir lieu et c’est vraiment quelque chose d’important dans la survie du cyclisme. Pour cela tout le monde doit fournir des efforts afin de ne pas propager davantage ce virus qui frappe le monde, on remarque qu’il est désormais possible de créer des bulles sanitaires dans les équipes pour ne pas risquer la transmission. Le fait que les épreuves doivent se dérouler sans public la plupart du temps est un peu étrange, il nous manque un peu ce rapport avec les supporters mais c’est pour la bonne cause. D’ailleurs le peu de public présent sur les routes est vraiment plaisant, d’autant plus lorsque les mesures sanitaires sont respectées avec port du masque et respect des distanciations. Il nous tarde tous un retour à la normale, en attendant on prend sur nous et nous nous adaptons aussi bien que possible pour continuer notre métier dans les meilleures conditions qu’il soit.

 

Clément, comment en vient-on au cyclisme ?

Pour en venir au cyclisme il y a pleins de manières différentes envisageables mais une chose est sûre c’est que dans toutes il y a de la passion. Pour ma part, personne de ma famille n’était lié de près ou de loin au cyclisme. Après des années à pratiquer le judo depuis mon plus jeune âge, j’avais cette envie de liberté. J’ai donc essayé le cyclisme qui m’a donné envie en regardant le Tour de France. Puis ma famille a commencé également à s’y intéresser et à me pousser. Une fois que vous êtes tombé amoureux du vélo, c’est vraiment quelque chose de grandiose. Vous avez cette sensation de liberté et d’évasion, sans parler de performance. Mais vous pouvez aller plus loin et vous challengez un peu, la notion de dépassement de soi et d’autosatisfaction est agréable même si vous vous demandez pourquoi vous rentrez parfois complètement mort de vos sorties !! C’est vraiment de la passion avant tout.

 

Quels rêves a encore Clément a réalisé? Ou qu’il veut essayer de réaliser..

Des rêves? Dur à dire, je suis plutôt quelqu’un de terre à terre. Je profite de la chance que j’ai de vivre d’un métier qui m’anime. Alors je souhaiterais simplement que cette situation perdure. Je n’ai pas le profil physiologique ou psychologique des champions mais je me donne les moyens de continuer sur la voie dans laquelle je suis, pour aller aussi loin que je puisse. Sans dire que je n’ai pas de rêves, je ne peux pas dire que je me fixe des limites, je pense que j’ai encore à progresser. Du moment que l’envie, la remise en question et la motivation sont là, il y a de quoi s’épanouir sans rêver grand.

 

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LusoJornal