Adido de Segurança Social Pedro Pacheco ao encontros dos Portugueses de Metz


Le samedi 22 juin, Metz a reçu la visite de Pedro Vasco Pacheco, Conseiller et Représentant de la Sécurité Sociale portugaise en France. Soutenu par la Coordination des Collectivités Portugaises de France (CCPF), l’idée est de se rapprocher des citoyens portugais, notamment de celles et ceux qui ont cotisé au Portugal pour les informer de leurs droits.

Au cœur de l’enjeu : l’ignorance d’un droit à la retraite pour des milliers de cotisants dans un pays, dans l’autre ou dans plusieurs pays, tout au long de leur carrière. Parfois, l’ignorance du droit à une pension militaire pour avoir combattu dans les anciennes colonies et le droit de percevoir les deux.

Des dizaines de milliers de personnes, voire bien davantage sont concernées par le droit à une retraite du côté portugais, même modeste pour les années cotisées là-bas, avant d’avoir quitté le Portugal pour la France. Cela, dès l’âge légal de départ à la retraite en vigueur au Portugal (plus tardif qu’en France).

Les questions d’adresses fiscales, de résidence fiscale permanente, la déclaration de revenus qui engage les déclarants à déclarer l’existence de comptes bancaires au Portugal sous peine de pénalité (1.500€ par année non déclarée), de revenus immobiliers, l’âge de départ légal, la situation de handicap, d’incapacité de travail et tant d’autres situations qui échappent à la connaissance d’un nombre grandissant d’assurés sociaux dont un droit fondamental ne doit pas être bafoué.

C’est le sens de la visite de Pedro Vasco Pacheco qui mesure, après plusieurs déplacements dans toute la France, l’immense travail d’information et d’ouverture des droits qu’il reste à accomplir sur tout le territoire national français où il n’y a pas un seul département parmi la centaine où des ressortissants portugais doivent être informés, accompagnés pour demander à percevoir leur dû, parfois salutaire car leur retraite française se trouve dans la moyenne nationale, c’est-à-dire, 1.234 euros pour les hommes et 1.114 euros pour les femmes), en 2023.

«A un moment où certaines idées déclarent remettre en cause les double-nationaux et les leurs droits (citoyenneté, droits sociaux, etc., il est d’autant plus important d’informer les mono-nationaux portugais qui vivent en France de ce qui leur revient de droit dans le pays où ils sont nés et où ils ont travaillé également» explique Nathalie de Oliveira, messine, ancienne Adjointe au Maire de Metz et ancienne Députée des Portugais de l’étranger pour la Circonscription de l’Europe.

La démarche est à saluer car celle-ci corrige nombre de situations dans l’injustice pour contribuer à améliorer les vieux jours de celles et ceux qui ont donné deux fois plus en une seule vie à deux pays plutôt qu’un. «Obrigada, muito obrigada à Monsieur Pedro Vasco Pacheco qui peut témoigner de l’envergure de la tâche auprès du Gouvernement du Portugal. Une campagne audiovisuelle d’information à ce sujet est souhaitable comme le maintien de ce poste comme la création d’autres pour ne pas laisser ces cotisations sociales sur une ligne du budget de l’État fléché à des actions loin de reconnaître et d’être liées à la contribution du peuple portugais à l’étranger au bonheur du Portugal».

Rendez-vous l’année prochaine à Metz pour une réunion publique élargie au Grand Est. Un mois de juin plus lusomessin que jamais !