«Alegria do Imigrante» partage les «valeurs portugaises» et la passion pour le folklore à Saint-Étienne

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L’association Alegria do Imigrante est un groupe de danse folklorique de la ville de Saint Galmier (42) dans la région de Saint-Etienne. Isabelle Antunes, membre du groupe depuis des années, raconte l’engagement de cette association et les difficultés qu’elle rencontre face à la pandémie.

Ce groupe a été créé en octobre 2005 par un ensemble d’amis qui aime le folklore portugais et qui voulait partager les traditions de leur pays d’origine. Au début, cela n’était qu’un petit nombre de personnes. Cependant, petit à petit, le groupe s’est enrichi et compte aujourd’hui une quarantaine d’adhérents. L’association se compose de danseurs, de musiciens, de chanteurs, d’accompagnateurs ainsi que des enfants.

Alegria do Imigrante représente les danses et les chants de la région du Minho, dans le nord du Portugal. Leur thème principal est le lin et le processus de sa production.

Le groupe constitué de personnes d’origine portugaise, est une formation très familiale. «C’est un plaisir de se retrouver le vendredi soir. Je ne dis pas que tout va bien dans le meilleur des mondes, mais on s’entraide et on essaye d’être là les uns pour les autres, dans les moments difficiles. C’est un groupe folklorique, mais c’est aussi un groupe d’amis» indique Isabelle Antunes au LusoJornal.

L’association prend plaisir à partager leur culture et les habitants de la commune sont toujours au rendez-vous. «À Saint-Galmier, on a la chance que les gens soient réceptifs. Dès que l’on fait une représentation, ils sont présents. C’est très valorisant». Mais le groupe ne compte pas s’arrêter là. «Nous sommes allés à Monaco, en Suisse ou encore près de Paris. Mais on a un rêve, c’est de faire une représentation au Portugal. C’est un de nos projets. On essaye de faire des manifestations pour gagner de l’argent afin de le réaliser. Cela fait un moment qu’on en parle et qu’on en rêve».

Cependant, comme toutes les autres associations, Alegria do Imigrante traverse une période compliquée dû à la crise sanitaire. Cela fait un an qu’il n’y a plus de répétitions ni de représentations. C’est la deuxième année que le festival annuel de folklore est annulé. Cet arrêt soudain pèse sur le moral des adhérents: «On est à l’arrêt mais on attend qu’une chose, c’est qu’on puisse reprendre. On participe à la vie des uns, des autres et ça nous manque beaucoup. Dès que le feu vert sera donné, notre salle de répétitions va résonner du rire, des retrouvailles et de danse. Mais ne pas s’entraîner, c’est aussi un respect vis-à-vis de nos anciens même si aujourd’hui personne n’est à l’abri» déclare Isabelle Antunes.

Elle regrette également que la Communauté des portugais de France ne s’investisse pas plus dans la vie associative des communes afin de partager la culture et les valeurs du Portugal. «Cela serait bien que les portugais montrent ce qu’il y a de bien dans notre pays et que l’on fasse connaitre nos traditions. Le folklore est une très belle tradition portugaise et il faut être actif dans ce sens. C’est bien que les portugais s’investissent dans les associations afin de représenter ce qu’on véhicule mais ce n’est pas souvent le cas. Les portugais sont assez effacés dans la vie des communes françaises et c’est dommage».

 

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LusoJornal