Altina Ribeiro entrevoit une année de combats à mener

L’écrivaine portugaise Altina Ribeiro, en cette fin de mois de janvier, nous dévoile ce qui l’a marquée en 2019, mais surtout se projette sur cette année 2020, dont le premier mois est presque déjà écoulé.

Altina Ribeiro voit surtout une année qui sera marquée par des combats, que cela soit au niveau personnel, où elle va essayer de boucler un livre sans celui qui lui avait confié son histoire, ou au niveau social avec les conflits internes qui se produisent en France.

 

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué en 2019?

A titre personnel, l’année 2019 fut marquée par la disparition de mon meilleur ami qui n’a pas survécu à une opération à cœur ouvert. C’était l’un des principaux protagoniste de mon dernier ouvrage «Dona Zézinha». Le fait d’avoir raconté son histoire et le parcours hors du commun de sa mère enseignante nous a énormément rapprochés. Il était, à son tour, devenu mon confident.

 

Qu’espérez-vous au niveau personnel pour 2020?

En 2020, j’aimerais mener à bien la traduction de ce livre que j’avais commencée avec mon ami Carlos et que je vais continuer seule. Au-delà d’une traduction, je souhaiterais recueillir les témoignages des anciens élèves de sa mère et les annexer au livre. Nous avions envisagé de nous rendre ensemble dans la région où l’institutrice a enseigné de 1935 à 1970, entre Guarda et Sabugal, au nord du Portugal, pour rencontrer ses anciens élèves et nous entretenir avec eux. J’espère avoir la force de poursuivre seule cette aventure…

 

Que peut-on espérer au niveau mondial pour 2020?

J’aimerais que 2020 soit l’année de la paix sociale en France. Je souhaiterais que tous les combats du peuple soient enfin entendus par les autorités qui nous gouvernent si mal. Je rêve également à la paix dans le monde, mais aussi dans les familles, ainsi que de tolérance et d’égalité entre tous.

 

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LusoJornal