Home Cultura Anthologie de 40 années de poésie de Nuno Júdice édités par La Nouvelle EscampetteLusojornal·26 Abril, 2018Cultura Les éditions La Nouvelle Escampette viennent de publier une anthologie de 40 années de poésie de Nuno Júdice écrites entre 1975 et 2015, «Le nom de l’amour», traduits par Max de Carvalho. Le livre est disponible depuis le 9 février. Poète, auteur de fiction, essayiste et traducteur (Molière, Shakespeare, Emily Dickinson), né en 1949 à Mexilhoeira Grande (Algarve), Nuno Júdice a fait ses études à Lisboa où il a ensuite enseigné de nombreuses années à l’Universidade Nova. Dès son premier recueil paru en 1972, «A noção de poema», il mêle une théorie de l’acte poétique à une lyrique toute personnelle. Cette relation dynamique, qui traverse cette œuvre majeure de la littérature portugaise contemporaine, a été décrite par une autre grande voix de la poésie lusophone, António Ramos Rosa: «Les éléments de la poésie de Nuno Júdice sont autant intimes qu’externes, linguistiques ou littéraires que sensoriels, fictifs qu’objectifs. D’où la complexité de cette poésie et sa permanente tension entre des contraires, toujours dirigée vers le moment de l’unité primordiale et perdue». À cette recherche obstinée d’une unité perdue qui prend souvent des formes enténébrées (abîme, chute, nausée, dissolution, séparation, passage du temps et de la mort inexorable), Nuno Júdice semble offrir ici – dans une sélection de poèmes établie par son épouse Manuela – la seule résolution possible: l’amour. Ce nouveau recueil, traduit par Max de Carvalho, présente ainsi le versant solaire de son œuvre. Il constitue une excellente introduction à cette œuvre, et devrait permettre d’en élargir le lectorat. Du même auteur, entre autres publications en français: «Les Degrés du regard» (éd. L’Escampette, 1993, épuisé), «Voyage dans un siècle de poésie portugaise» (éd. L’Escampette, 1993, épuisé), «Un chant dans l’épaisseur du temps ‘Poésie’» (éd. Gallimard, 1996), «Traces d’ombres» (roman, éd. Métailié, 2000) et «Manuel de notions essentielles» (éd. Atelier La Feugraie, 2016). [pro_ad_display_adzone id=”9774″]