Clermont-Ferrand: Simone Veloso propose des bijoux et des vêtements inspirés de la culture traditionnelle folklorique portugaise

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La marque Simone Veloso Couture est une ligne de bijoux textiles ainsi qu’une ligne de prêt à porter. Sa créatrice, Simone Veloso, installée à Clermont-Ferrand, propose à sa clientèle des bijoux et des vêtements inspirés de son histoire avec la culture traditionnelle folklorique portugaise, mais aussi des cultures d’Amérique du Sud, créant des pièces à la fois colorées et audacieuses.

Simone Veloso naît en 1977, dans une famille portugaise originaire de la ville de Guimarães, au Nord du Portugal. Elle obtient un baccalauréat Artisanat et Métier d’Art au lycée Marie Laurencin, à Riom (63). Puis elle part une année en école de modélisme à l’Académie Nationale de Coupe, à Paris.

Par la suite, elle intègre la maison très renommée de Christian Lacroix. «Je rêvais de haute couture depuis l’âge de 15 ans, donc cette expérience a été comme un aboutissement de mon cursus» explique Simone Veloso au LusoJornal.

Pourtant après seulement deux mois chez ce grand nom de la haute couture, elle décide de ne pas rester sur Paris et de revenir en Auvergne, car elle fait le choix de collaborer avec un créateur clermontois. De plus, étant issue d’une famille de cinq enfants et ayant un père Président d’une association portugaise à Clermont-Ferrand, l’Association Os Camponeses Minhotos, elle grandit avec les spectacles et les fêtes folkloriques, des choses qu’elle ne retrouve pas sur la capitale. «C’est vrai que c’était magnifique, un endroit où j’avais envie d’évoluer et en même temps, quand je rentrais chez moi, dans 17m2, l’énergie de la famille et de la fête me manquait».

Après avoir collaboré avec plusieurs créateurs de la région clermontoise, en 2010, Simone Veloso décide de lancer sa propre marque «Simone Veloso couture». Mais c’est vraiment en 2014 que l’univers de la marque apparaît. Un univers directement influencé des costumes traditionnels folkloriques portugais mais aussi des costumes de l’art d’autres pays car elle veut donner une ouverture sur le voyage. «Toutes les recherches son basées sur cela, et notamment sur les azulejos, puisque je retranscris des azulejos brodés sur les vêtements».

Les matières premières que la styliste utilise pour confectionner ses pièces sont nobles. Pour cela elle s’approvisionne auprès de fournisseurs portugais, lyonnais ou parisiens, qu’elle peut rencontrer lors de salons. «Je m’inspire par exemple pour une robe des capes de Coimbra. Et souvent les couleurs chez moi sont des noirs, des rouges, des verts, des dégradés de couleurs mais tout reste très lumineux car la couleur est très importante dans ma vie. Il y a une vraie histoire à travers cette ligne, c’est un lien d’enfance qui est lié au folklore, à ce que j’ai vécu, à ce côté festif».

Afin de mettre sa marque en avant, à l’occasion d’évènements, Simone Veloso est partenaire des Galeries Lafayette de Clermont-Ferrand. Elle participe aussi aux Salons de métiers d’art en Auvergne. Sur Paris, la styliste-modéliste a déjà effectué un salon créateur, mais explique au LusoJornal que «j’essaie surtout de me concentrer sur l’Auvergne pour y implanter ma marque, je n’ai pas gambadé plus que ça sur Paris».

La période du confinement a été l’occasion pour la créatrice de mettre en place un site internet et de préparer la construction de son nouvel atelier, qui débutera en septembre prochain. «Moi, je vois les choses positivement, je vais de l’avant, cela fait 10 ans que j’ai ma marque, j’ai créé un style après un travail d’évolution qui demande beaucoup d’années. Mais je pense, malgré la situation, qu’il y a des ouvertures qui peuvent se faire, donc j’avance malgré la Covid».

 

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LusoJornal