Concert de la brésilienne Karla da Silva à Paris pour la présentation de l’album «Sotak»

La brésilienne Karla da Silva, installée depuis quelques années à Lisboa, sera en concert à Paris, au Studio de l’Ermitage, le samedi 2 novembre, pour présenter son nouvel album, «Sotak», sorti en France le 17 septembre, avec des accents de sambas et héritage afro-lusophones.

Née à Rio de Janeiro en 1983, avec un diplôme de littérature et de chants populaires en poche, elle débute sa carrière en 2007 et fait ses armes en chantant dans les principales salles de Lapa, quartier bohème à Rio de Janeiro où la samba a élu résidence.

Karla da Silva, fait partie de la nouvelle génération de chanteuses venues des quartiers populaires de Rio de Janeiro. Grandi à Madureira, un des berceaux de la samba carioca, et a façonné une voix puissante, chargée d’émotion et d’histoire du peuple brésilien.

En 2010 Karla da Silva sort son premier album solo et en 2012 elle est demi-finaliste de The Voice Brésil. Cela propulse sa carrière.

Avec plusieurs prix et disques à son actif, en 2019 Karla da Silva s’installe au Portugal. Et après sa rencontre avec la productrice Soraya Camillo, elle rejoint, en 2023, le catalogue de l’agence française Sotak Musik, et se produit régulièrement à Paris, au Studio de l’Ermitage, à la Petite Halle, sans oublier le mythique New Morning. Elle s’est également produite dans de grands festivals en Europe tels que Paléo (Suisse), et dans divers centres culturels français.

«Sotak» est composé de dix thèmes originaux composés par l’artiste, pour présenter la Samba dans la perspective d’un langage qui crée des ponts et atténue les défis du quotidien.

Dans SotaK – avec le «K» de Karla – l’artiste a voulu faire référence aux différentes voix, sonorités et traditions qui confluent dans le rituel ancestral qu’est le cercle de samba, appelé «Roda de samba». La «ronde» fait allusion au cercle : une forme où tous se réunissent et se mettent au même niveau, sans distinction.

Ce nouvel album la représente avec contemporanéité, sans perdre le respect de la tradition. Il présente certains de ses accents qui se révèlent comme les accents de Samba, le Samba de Roda, le Samba Reggae, le Samba de terreiro, le Samba Rock, entre autres, influencés par des guitares et des tambours de Candomblé.

Karla da Silva estime que les différents accents doivent être des ponts pour la construction d’un avenir collectif, enrichi par les échanges artistiques à Lisboa et à Paris, l’album apporte encore des sonorités qui reflètent les cultures lusophones et qui s’entrecroisent comme la Morna cap-verdienne et le Semba d’Angola.

En croisant les influences de son parcours de vie, Karla da Silva s’exprime dans sa poésie et voix, tout en nous invitant à marcher avec elle dans les rues et les ruelles de Rio de Janeiro, son école de vie et de musique, ou de Bahia, sa terre ancestrale.

Karla da Silva se présente avec une formation de cinq musiciens.