Arlindo Camacho

Concerto da banda Fogo Fogo no Festival Picta Lusa de Poitiers


Le groupe portugais Fogo Fogo sera en concert, pour la première fois en France, le 16 novembre, en clôture du Festival Picta Lusa, qui aura lieu à la Maison des Étudiants, sur le Campus Universitaire de la ville de Poitiers.

«En général, les concerts de Fogo Fogo sont une célébration de la musique et de la danse, dans un partage unique de sourires, de liberté et de joie avec le public» lit-on dans la présentation artistique du groupe. Des classiques aux originaux, le son du groupe est vibrant, c’est une pure fête !

Composé de David Pessoa (chant et guitare), João Gomes (claviers), Danilo Lopes (chant et guitare), Francisco Rebelo (basse) et Edu Mundo (batterie), le groupe a sorti «Nha Rikeza», leur deuxième album, cette année. C’est un album d’originaux «qui contribuent à un voyage fortuit qui prouve la pertinence de Fogo Fogo et sa sonorité particulière dans le panorama musical portugais».

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L’édition d’Automne du Festival Picta Lusa

Dans le prolongement du festival de Printemps et du cinquantenaire de la Révolution des Œillets, l’Association EmBuscaDe célèbre cet automne son dixième anniversaire – en mettant en valeur la diversité et la richesse de la langue portugaise et des cultures et traditions en portugais – et en abordant la question des mouvements indépendantistes dans les pays d’Afrique lusophone ainsi que celle de la décolonisation suite au 25 Avril 1974.

Depuis le 16 octobre et jusqu’au 16 novembre, le Festival propose une exposition sur le camp de concentration de Tarrafal, au Cap-Vert, et sur la guerre coloniale en Afrique lusophone.

«Le camp de concentration de Tarrafal est ancré dans les esprits des Portugais, Angolais, Guinéens et Capverdiens comme le ‘camp de la mort lente’. Pendant plus de trente ans de fonctionnement, les opposants politiques considérés les plus dangereux par le régime dictatorial de Salazar, y ont été internés» explique au LusoJornal Pauline Marques, la Présidente de l’Association EmBuscaDE.

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Le temps fort de la programmation

Samedi prochain, le 9 novembre, le Festival organise une table ronde à la Médiathèque des 3 Cités, 15h00, sur le thème de la Révolution démocratique et des liens entre pouvoir/résistance et mouvements sociaux dans la région de l’Alentejo, avec la participation d’un témoin exceptionnel de ce mouvement, le Capitaine d’Avril Manuel Duran Clemente, avec la présence de l’anthropologue Dulce Simões, spécialiste des mouvements sociaux de l’Alentejo et de sa région limitrophe.

Cet événement initialement prévu lors de l’édition de printemps du Festival Picta Lusa, a été reporté à l’automne pour motif de santé de l’un des intervenants.

La journée du 9 novembre se terminera au Toit du Monde (14 rue du Mouton, à Poitiers), à partir de 19h30, pour une soirée châtaignes-grillées (Magusto), organisé en partenariat avec l’Association Club Sportif Portugais de Poitiers, avec dégustation de produits portugais, mais aussi la lecture de textes autour de la tradition du Magusto.

Mercredi prochain, le 13 novembre sera projeté le film documentaire «Cesária Évora, la diva aux pieds nus», au Cinéma Le Dietrich, à 19h00.

Et le 16 novembre, aura donc lieu le concert de Fogo Fogo, avec de la musique luso-cap-verdienne, dans un hommage aux racines musicales du Cap-Vert.

Cette édition du Festival Picta Lusa peut compter sur la collaboration de l’association étudiante Lusomundo, qui fête ses 20 ans d’existence, et de l’Université de Poitiers.

LusoJornal