LusoJornal / Carlos Pereira

Covis-19: Bruno Joos de ter Beerst: «Les gens paniquent un peu»

La France faisant frontière avec la Belgique, des relations très étroites unissent ces deux pays. Relations que peuvent être également développées par la coopérations d’associations, comités et bien d’autres organismes officiels ou pas.

L’exemple étant la signature d’un accord de coopération entre le Comité France Portugal Hauts de France et la région de Gand, un Protocole de développement d’initiatives dans l’axe Flandres-Lys. L’accord a été scellé entre les deux entités lors de la visite du Comité France Portugal à son homologue Gantois le 14 septembre dernier. Ont signé le dit accord, coté français, Bruno Cavaco, Consul Honoraire du Portugal des Hauts-de-France et Bruno Joos de ter Beerst coté belge.

Bruno Joos de ter Beerst est le Consul Honoraire du Portugal à Gand.

 

Comment passez vous cette période?

C’est pour moi et beaucoup de personnes, une première, c’est un peu bizarre de devoir restez chez soi, moi qui suis très actif, mais cela me donne l’opportunité de finir la traduction d’un livre en Néerlandais sur le Consul du Portugal à Bordeaux Aristides de Sousa Mendes, la version originale faite par João Correa, «Le Consul de Bordeaux, le cas Sousa Mendes».

 

Êtes-vous sollicité? Sur quels sujets?

Je suis sollicité par téléphone ou par mail, sur des questions de la communauté portugaise, comme par exemple, que doit-t-on faire? Pouvons retourner au Portugal? Aussi beaucoup d’élèves qui sont ici à l’Université de Gand qui désirent rentrer chez eux, étant donné que la faculté est fermée, aussi sur des questions du genre: si je tombe malade, quels papiers dois-je avoir? Les gens qui étant dans l’ignorance paniquent un peu, a parfois devenir un peu agressif, mais on gère, le grand problème sont les entreprises portugaise qui, en Belgique, font un travail temporaire. Leurs employés désirent rentrer, bien sûr, pour Pâques… J’avoue que parfois je reste perplexe par la complexité des situations dans lesquelles les gens se trouvent.

 

Êtes-vous inquiet par la situation actuelle?

Oui, je suis préoccupé par la situation, sans tomber dans la psychose, mais nous vivons dans une société civilisée, où les autorités prennent les mesures nécessaires afin d’éradiquer le Covid-19, on doit laisser notre individualisme pour, collectivement, lutter contre la pandémie, si tout le monde s’y met, c’est ensemble que l’on pourra en finir, et pour terminer sur une note optimiste, comme avait écrit Victor Hugo: «dans la nuit la plus sombre, un jour le soleil reviendra».

 

Quand la situation reviendra à la normale, qu’attendez-vous du «nouveau monde»?

Que les autorités prennent des leçons de cette catastrophe social et économique, et peut-être qu’on arrête de se dire qu’il y a une infection en Asie et que cela ne nous concerne pas, que les autorités prennent des mesures préventives afin éviter d’avoir à nouveau une situation aussi grave pour la population.

 

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