Festival de films indigènes du Brésil, les 22 et 23 mai à Paris

[pro_ad_display_adzone id=”37509″]

La première édition du «ECHOES Indigenous Film Festival» aura lieu aux Champs Elysées, à Publicis Cinémas, les 22 et 23 mai. Organisé par Amazonie Immersive et porté par People’s Palace Projects, c’est le premier festival français de films indigènes du Brésil.

En journée, différents ateliers seront proposés. Par exemple, Amazonie Immersive proposera de se rendre en Amazonie par le biais de la réalité virtuelle. Le 22 mai, une conférence sera donnée au sujet des droits de l’environnement. Elle sera menée par Marine Calmet, Présidente de l’association «Wild Legal». Le 23 mai, «all4trees» animera un quiz sur la forêt, afin de mieux comprendre les causes et les conséquences de la déforestation. Les 22 et 23, un sage amérindien, Kalina, proposera une animation avec des tambours et des chants traditionnels.

Les films seront projetés en soirée, de 19h30 à 21h45. Tous réalisés par et avec des artistes indigènes du Brésil, ils ont comme trame de fond la valorisation des cultures indigènes. Beaucoup des sujets abordés rappellent la colonisation et l’oppression subies par les peuples indigènes et questionnent la manière dont ils sont perçus et traités. L’importance de la protection de l’environnement, la défense de la vie et des forêts, sont aussi des sujets que l’on retrouve plusieurs fois dans la programmation du festival.

Trois réalisateurs indigènes seront présents après les projections, pour une séance de questions-réponses. Graciela Guarani, productrice, réalisatrice, enseignante et activiste, est née dans la nation Guarani Kaiowá. Elle est la réalisatrice du film «Horizon Colore», un film expérimental fantastique, empreint de poésie, de mythes indigènes et de sagesses ancestrales.

Ziel Karapoto est un artiste, cinéaste et commissaire d’exposition originaire de Karapotó Terra Nova. Il a réalisé «Le verbe s’est fait chair», court-métrage dans lequel il utilise son corps pour dénoncer les colons qui ont imposé leur langue aux peuples indigènes. Il est chercheur-artiste sur les cultures antiracistes en Amérique latine. Takumã Kuikoro, réalisateur de «La fièvre de la jungle», a grandi en Amazonie, à Xingu. Son film aborde la destruction de la forêt à travers les yeux des peuples indigènes, et notamment ceux d’un chaman. De renommée internationale, le travail de Takumã Kuikoro a été exposé à la Biennale de Venise et au Glasgow Science Centre pour la COP26, en 2021. En 2022, il a fondé le tout premier festival du film consacré au cinéma et à la culture indigènes à Brasília.

Tarifs: 12 euros pour les adultes, 6 euros pour les enfants.

Synopsis des films ICI.

[pro_ad_display_adzone id=”46664″]

LusoJornal