I Guerre: ‘Les croix de bois en héritage’, une histoire des cimetières militaires en Flandre française

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Loïc Vasseur, membre de l’association ATB 14-18 (Alloeu – Terres de Batailles) depuis sa création en 2004, Vice-Président, vient de publier l’ouvrage très riche et documenté: «Les croix de bois en héritage», une histoire des cimetières militaires de la I Guerre mondiale en Flandre française. Des années de recherches, des documents et des documents à étudier, à chercher, à déchiffrer… un travail d’un passionné, nous dirons même d’un «acharné».

Loïc Vasseur y présente les cimetières en détail de toutes nationalités avec des plans très originaux permettant de localiser les tombes avant leur transit par des cimetières de concentration. Il y est question notamment du Cimetière portugais de Richebourg.

Loïc Vasseur fait l’histoire du cimetière, présente le plan et les étapes de son évolution.

On évoque, également, dans l’ouvrage l’ex-Cimetière portugais et allemand de Merville.

Nous pouvons lire dans la présentation du livre édité par l’association ATB 14-18 (*): «comme toutes les régions traversées par la ligne de front durant la Première Guerre mondiale, la Flandre française est, en 1919, totalement dévastée. Si l’architecture actuelle des centres-villes et des villages de la région témoigne plutôt de la reconstruction et du retour à la vie, les cimetières militaires, très nombreux dans l’espace rural, sont restés les stigmates de ce conflit terriblement meurtrier. Depuis les années 1920, ces lieux de mémoire sont régulièrement visités par des familles de soldats et par des touristes. Il y a quelques années, l’ATB 14-18 a émis le souhait d’élaborer un outil permettant une meilleure compréhension de la genèse et de l’organisation de ces lieux. C’est désormais chose faite grâce au remarquable travail de Loïc Vasseur qui a conçu cet ouvrage richement documenté. L’auteur y restitue les pratiques funéraires mises en œuvre par les belligérants entre 1914 et 1918 puis expose une histoire approfondie de la plupart des nécropoles militaires situées entre Béthune et Armentières. Il présente également un premier inventaire des sites funéraires alliés et allemands désaffectés dans les années 1920 et dont les dépouilles, après avoir été exhumées, ont été regroupées dans les cimetières définitifs».

Loïc Vasseur révèle par exemple que l’armée britannique a procédé à de très nombreux déplacements de sépultures après la guerre, réduisant ainsi la quantité de nécropoles militaires définitivement conservées. Des cimetières du temps de guerre ont donc été considérablement agrandis, dans les années 1920, avec l’ajout de tombes provenant parfois de secteurs relativement éloignés du champ de bataille.

Loïc Vasseur a conçu son ouvrage en trois parties pour un total de 235 pages: l’héritage du XIXème siècle; histoire des cimetières militaires conservés entre Armentières et Béthune; et les sites funéraires disparus après la guerre entre Béthune et Armentières.

Loïc Vasseur explique au LusoJornal son engagement et sa passion pour le thème: «Je suis un passionné pour l’histoire en général, celle de mes ancêtres et pour ma localité d’origine. Le fait que la première guerre mondiale ait laissé tant de traces dans le paysage, m’a certainement incité à l’étudier. Peut-être aussi parce que cette période historique a marqué les habitants qui évoquent régulièrement des souvenirs. L’engagement a pris une autre dimension lorsque j’ai rencontré Bertrand Lecomte. L’association est le fruit de cette rencontre. Outre les tâches dévolues à la fonction de Vice-Président et de cofondateur de l’association dans le cadre de la politique de fonctionnement et d’orientation des projets, je m’occupe par ailleurs de différentes recherches de fonds: recherches et achats de documents en corrélation avec les projets; création et animation du site internet; participation aux tâches préliminaires, préparations, élaborations, mises en place et animations des divers projets lorsque ma présence est possible».

L’ouvrage «Les croix de bois en héritage» peut être acquis auprès de l’association. Au Furet du Nord il était en tête de gondole pour ce Noël.

 

(1) https://fr-fr.facebook.com/groups/596944903725856/

 

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LusoJornal