La Clairière de l’Armistice : rappel du contexte de l’entrée du Portugal en Guerre


En novembre 2024 deux beaux et longs week-ends sont au calendrier, moment propice pour prendre de mini-vacances, pour faire du tourisme. Nous vous suggérons une visite mémorielle, celle de la Clairière de l’Armistice, on célèbre le 106ème anniversaire de l’Armistice de la I Guerre mondiale, le 11 novembre prochain.

La Clairière de l’Armistice ou Clairière de Rethondes est située au nord-est, à 93 km de Paris, elle fait partie de la commune de Compiègne.

Plusieurs lieux et monuments sont à visiter, notamment le Musée. Le rôle de chaque pays qui a participé à la Grande Guerre y est expliqué succinctement. Sur le panneau dédié au Portugal, il y a trois photos et une explication en Anglais, Allemand et Français : «Le Portugal : coincé entre les pressions britanniques et sa volonté de rester neutre en raison de ses possessions coloniales en Afrique, le Portugal finit par céder aux Royaume-Uni. En retour, l’Allemagne lui déclare la guerre le 9 mars 1916».

C’est un résumé très condensé, toutefois qui nous donne bien plus d’informations que celle que nous avons eu personnellement à lire à apprendre dans :«História e geografia de Portugal» (1).

Sur le panneau, il y a trois photos. Sur les deux premières, il y a le commentaire : «Arrivée d’un Corps expéditionnaire portugais destiné à combattre en France (Brest, 1917)». Sur la première photo, un bateau avec à son bord de nombreux soldats qui soulèvent le képi (2), sur l’autre photo des officiers qui posent assez bien équipés vestimentairement au vu de ce qui les attend. Sur la troisième photo des soldats et officiers en situation décontractée, qui regardent un énorme cratère provoqué par une bombe, le sous-titre dit tout simplement : «Soldats portugais dans le Nord de la France (1918)».

La Clairière de Rethondes a été choisie pour la signature de l’Armistice du 11 Novembre 1918 pour matérialiser la fin de la I Guerre mondiale. L’État-Major français souhaitait un lieu isolé des regards, capable d’accueillir deux trains : un pour les Alliés et l’autre pour les Allemands. L’ancien épi de tir désaffecté du Francport est redécouvert par hasard. Il convient parfaitement. Il est proche de la gare Rethondes, ce qui permet de ravitailler en eau les machines qui sont en permanence maintenues en chauffe, et il est assez éloigné pour permettre des discussions loin des regards.

Les journalistes sont tenus volontairement à l’écart. Un chemin en caillebotis est installé entre les deux trains pour permettre les déplacements des plénipotentiaires.

L’Armistice est signé dans le wagon-restaurant du train français.

Dans la Clairière de l’Armistice, on pourra visiter le Musée, la statue du Maréchal Foch, la Dalle Sacrée, le monument des alsaciens lorrains, l’alliance de la Paix, le jardin de la Mémoire, le char ft17, les canons.

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(1) Livre de notre 5ème. Nous étions en 1971-1972, autres temps, autres histoires ? En tout et pour tout, 150 petits mots résument la participation portugaise à la I Guerre mondiale. À titre de comparaison : «Les invasions françaises au Portugal», dans le même ouvrage, étaient traitées sur 7 pages.

(2) De la joie… pour la photo, sont-ils conscients de ce qui les attend ?

LusoJornal