L’artiste Anna Ribeire est décédée la semaine dernière

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L’artiste Anna Ribeire est décédé la semaine dernière, âgée d’une cinquantaine d’années. Originaire de Bombarral, elle résidait en Île-de-France et était passionnée par diverses formes d’art, notamment la peinture et l’écriture. Bien qu’elle n’ait jamais suivi de formation, elle était une artiste autodidacte.

Auparavant connue sous le pseudonyme «Lusite Ana», elle a décidé de franciser son nom de famille pour en faire son nouveau pseudonyme, Anna Ribeire (de Ribeiro), trouvant l’ancien trop marqué et souhaitant que l’accent soit mis sur le fond plutôt que sur la forme.

Travaillant dans les ressources humaines, Anna a développé son amour pour la peinture dès son plus jeune âge, s’inspirant principalement de Claude Monet et des couleurs de la nature. L’art lui permettait d’exprimer ses émotions et de libérer tout ce qu’elle avait sur le cœur. Elle créait des peintures à l’huile abstraites et s’identifiait au mouvement impressionniste, qualifiant elle-même ses œuvres de «naïves».

En puisant également l’inspiration dans son enfance, Anna Ribeire transformait sa souffrance en quelque chose de romantique, que ce soit dans le domaine de la peinture ou de l’écriture. Tout au long de sa vie, elle a rédigé de nombreux poèmes et compositions poétiques tels que «Quatre Saisons» et «La Mémoire des Corps et du Cœur».

Anna Ribeire participait fréquemment à des expositions où elle remportait des prix, ainsi qu’à des soirées littéraires telles que «Les Lundis littéraires d’Alice Machado». Son ami chanteur et musicien, Dan Inger, explique qu’elle était ‘agoraphobe’ et qu’il était heureux de la voir participer à ces événements ces dernières années. Ils ont coécrit des chansons ensemble, notamment «Nunca fui um anjo».

Dans ses dernières interviews, Anna Ribeire parlait régulièrement de son attachement à cette chanson. Elle envoyait également à Dan Inger dos Santos des poèmes qui pouvaient être transformés en chansons. Leur amitié durait depuis 20 ans, et «Anna était une personne importante pour moi, toujours souriante» dit le chanteur au LusoJornal.

Sa fille, Déborah dos Santos, qualifie sa mère de «combattante». «Elle n’avait pas de formation, mais elle s’est toujours battue. Tout ce qu’elle entreprenait, elle le faisait par elle-même, en se donnant les moyens. […] Elle écrivait constamment et ne voulait pas se limiter dans sa créativité» explique Déborah dos Santos.

Récemment, Anna Ribeire a contribué à un recueil rendant hommage au peuple Ukrainien. Elle écrivait également des romans. «Bien que j’aie eu l’occasion de lire une histoire qu’elle avait écrite sur le Portugal, elle ne l’a jamais publiée. Nous partagions cet amour pour les arts».

Anna Ribeire a aidé de nombreuses personnes dans leur carrière, agissant souvent dans l’ombre pour offrir son soutien. Beaucoup lui sont reconnaissantes et souhaitent lui rendre hommage.

Son site internet ICI.


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