«Le Songe d’une nuit d’été» de William Shakespeare, mise-en-scène par Emmanuel Demarcy-Mota au Théâtre de la Ville

Emmanuel Demarcy-Mota a mis en scène la pièce «Le Songe d’une nuit d’été» de William Shakespeare, qui sera en scène du 17 janvier au 14 février, dans la Grande Salle du Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt, à Paris.

«Dans un tourbillon de parades amoureuses, de jeunes gens se débattent pour échapper aux contraintes qui pèsent sur leur cœur. Au cours d’une nuit magique, tous s’entrecroisent dans cette forêt un brin étrange». Le spectacle nous invite à croire que l’avenir appartient à ceux qui ont confiance en leurs rêves.

Emmanuel Demarcy-Mota est dramaturge et metteur en scène français, et il est aussi le Directeur du Théâtre de la Ville. Né à Neuilly-sur-Seine il y a 55 ans, il est le fils de Richard Demarcy, sociologue, dramaturge et metteur en scène, et de Teresa Mota, comédienne portugaise.

Il a fondé une troupe de théâtre au lycée Rodin à Paris et a poursuivi ses études en philosophie, psychologie et études théâtrales. En 1999, il a reçu le prix de la révélation théâtrale pour sa mise en scène de «Peine d’amour perdue». Il a été nommé Directeur de la Comédie de Reims en 2001 et du Théâtre de la Ville à Paris en 2008. Il dirige le Festival d’Automne à Paris depuis 2011.

Écrite vers 1595, le «Songe d’une nuit d’été» est une comédie romantique qui se déroule à Athènes et dans une forêt enchantée, et elle entrelace plusieurs intrigues.

L’histoire principale tourne autour de quatre jeunes amants : Hermia, Lysandre, Démétrius et Héléna. Hermia aime Lysandre, mais son père veut qu’elle épouse Démétrius, qui est aimé par Héléna. Les jeunes amants fuient dans la forêt, où ils sont pris dans les querelles des fées.

Oberon, le roi des fées, et Puck, son serviteur espiègle, utilisent une fleur magique pour manipuler les sentiments des personnages. Cela entraîne des situations comiques et des quiproquos. Finalement, tout se résout, et les couples se marient.

Dans la mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Mota, «Le Songe d’une nuit d’été» se déploie comme «une danse féerique où se mêlent passions ardentes et enchantements magiques».

«Cette pièce atemporelle captive les esprits et ouvre un monde où s’effacent les frontières entre réel et imaginaire. Dans un tourbillon de parades amoureuses et guerrières, des jeunes gens se débattent pour échapper aux contraintes qui pèsent sur leurs passions. Ils se lancent dans une ‘comédie des erreurs’ où les quiproquos se multiplient et les émotions s’exacerbent» lit-on dans la présentation de la pièce. Mais au-delà des intrigues amoureuses, «Le Songe d’une nuit d’été est une invitation à s’aventurer dans les recoins les plus secrets de notre imagination. Non pas que tout soit songe ou rêve ; mais parce que les lieux, ou les mondes, se succèdent, s’enchaînent, se font et se défont, se modifient et se contredisent en un mouvement où le haut et le bas, l’envers et l’endroit s’inversent sans cesse, dans l’espace comme dans les sentiments. Sommes-nous face à un rêve ou face à la réalité ? Peut-être plutôt à l’aube d’un nouveau monde».