L’orchestre Martins anime des bals dans la région de Clermont-Ferrand


A Clermont-Ferrand, l’orchestre Martins a été fondée par Philippe Martins, un vétéran de l’accordéon, qui a commencé à l’âge de 8 ans, concourant même à Union Nationale des Accordéonistes de France, avant de bifurquer vers le solfège, au Conservatoire Emmanuel Chabrier, à 15 ans.

L’idée de l’orchestre est venue assez vite puisqu’il l’a créé dans l’objectif de promouvoir la musique portugaise, mais pas seulement. «Je l’ai aussi créé avec Lionel Costa, ma femme et sa cousine, pour amuser des soirées avec des valses, des chachacha et c’est comme ça que nous avons débuté» confie l’artiste au LusoJornal.

Philippe Martins a travaillé dans l’entreprise familiale de camping-car et cela fait 14 ans qu’il a repris la suite de son père. Après, il a eu l’opportunité de vendre l’entreprise, afin d’être commercial à temps partiel.

Maintenant, quelques membres ne sont plus dans l’orchestre, mais ils sont toujours 9, partagés entre un batteur, un bassiste, un guitariste et des chanteuses et danseuses. «Nous ne cherchons pas à devenir connus, la preuve, quand on joue, on joue pour le plaisir et donc si on sort le samedi, on ne jouera pas le dimanche, par exemple».

Sa femme est «essentielle» dans le groupe, puisqu’elle est danseuse et c’est aussi une de ses activités principales, puisqu’elle donnait des cours de Modern Jazz à Montluçon et maintenant de Glam dance au Cournon Dance Attitude dont le Président est portugais.

Durant leurs 10 à 12 sorties par an, leur répertoire oscille entre français et portugais, entre «rancho» et des reprises de Calema, afin de s’adapter et donner un peu de Portugal à chacune de leurs apparitions. «Notre association sert exclusivement à donner du plaisir aux gens, car on réinvesti tous les gains dans le matériel, les costumes et la nourriture».

Dans l’avenir, Philippe Martins espère juste se contenter d’amuser les gens et «si ma femme s’arrête, j’arrêterai aussi, car nous ne sommes pas professionnels et la priorité c’est notre travail». Selon lui, ce sera toujours «une fierté» que de représenter ses origines dans les musiques portugaises qu’il écoutait, lors de ses départs en vacances, étant plus jeune.

LusoJornal