“Portimão” aguarela de José Marreiro

Momento de poesia com José Manuel Marreiro

Ô toi, mon Portugal

 

Partout tu me suis, à force de me chercher, je finis par te perdre, entité parallèle, aux confins de l’oubli, je te regarde et tu me souris…

Tu me manques en écho, en mémoire défaillante, en visions raisonnantes, en parfums de paradis, presque aux confins de l’oubli…

Le temps emporte le temps, les saisons effacent les printemps, l’été est bien là dans sa lumière flasque, enfermée dans un masque…

Je cours après moi-même, en hallucination, dorénavant à la maison, reprendre mon souffle à nouveau, juste le temps de me jeter à l’eau…

La beauté ne s’emprisonne pas, il me manque ton rire, tous ces petits souvenirs, cela resonne en moi, comme ces belles histoires d’autrefois…

Rester debout mais à quel prix, en ces jours de ma vie, j’ai comme perdu mes ailes, Hiatus dont je me prive, un cœur à la dérive, au son plural… Ô toi, mon Portugal

 

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