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National 2: L’entraîneur des Lusitanos de Saint Maur avant Créteil/Lusitanos: «C’est un match a part»

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Après la qualification de la semaine passée en Coupe de France, à La Garenne-Colombes, les Lusitanos retrouvent le Championnat avec un derby face à Créteil/Lusitanos. L’occasion pour l’entraîneur saint-maurien Yann Lachuer d’évoquer ce retour à Duvauchelle et les objectifs à venir dans les prochaines semaines.

 

Yann Lachuer, comment s’est préparé ce derby face à Créteil?

On se prépare du mieux possible. La semaine n’a pas été linéaire, avec pas mal d’absents. J’ai un groupe restreint. Maintenant, on a travaillé comme il fallait pour préparer ce match face à Créteil.

 

Avant Créteil, était-ce important de bien démarrer la campagne de Coupe de France face à La Garenne-Colombes (6-1) la semaine passée?

Ce sont les tours les plus compliqués sur le plan mental. Il faut se faire violence. Inconsciemment, tous les capteurs de motivation ne sont pas à leur maximum. C’est l’être humain qui est comme cela. On a pris le match par le bon bout. Avec sérieux. Avec respect. Même s’il y a eu cette égalisation, tout de suite, on a éteint le feu, notamment en première période. On s’est évité le piège. J’étais content de l’investissement des joueurs. C’était l’une des clés du match. On avait demandé de s’investir dès la première minute. Ils l’ont fait.

 

Avez-vous été surpris de voir les applaudissements adverses sur le 4ème but de Bilal Camara?

C’est la plus-value. On travaille pour cela à l’entraînement. Quand il y a du foot, comme je cherche à le développer, il y a une sorte de reconnaissance du public et de l’adversaire. Le plus difficile dans le football est de marquer des buts. On a mis la cerise sur le gâteau avec une action collective fluide et efficace. C’est ma philosophie. Quand mon équipe joue au football, ça me procure une satisfaction et reconnaissance de nos adversaires. Ça va dans le bon sens. Ça valide tout notre travail. Maintenant, on va jouer Aubervilliers, un adversaire redoutable qui a des ambitions dans son Championnat de N3. Ça reste ouvert mais on fera tout pour réussir un bon match à domicile.

 

«S’imprégner de l’histoire des Lusitanos»

 

Pour revenir à Créteil, sentez-vous que ça peut-être un match à part dans le calendrier?

J’arrive aux Lusitanos, mais je suis originaire du Val-de-Marne. Je connais les Derbys du 94. Je connais l’historique des clubs. Je connais les deux. Pour Créteil, ce n’est peut-être pas le match de l’année, mais historiquement, c’est la suprématie des Lusitanos. Il y a des matchs comme cela, où il ne faut pas se louper. Je pense que ce match en fait partie. Il faut respecter l’histoire du Club. Créteil est le grand frère et le club référence du 94. C’est important que les anciens et les historiques soient aussi présents pour ce match. Ça fait partie de la culture du Club. Les joueurs doivent s’en imprégner. Au-delà du classement et du résultat, c’est un match à part. C’est le genre de match que l’on aime jouer. Si on veut passer une saison à se faire plaisir, on sait ce que l’on doit faire. On aborde la 6ème journée face à un adversaire qui prétend monter. C’est un bon test pour nous. C’est aussi le derby.

 

Comment abordez-vous ce retour à Créteil, personnellement?

Créteil reste mon club d’enfance. Ça fait toujours plaisir de revenir, mais je ne vais pas être spécialement dans l’émotion. Aujourd’hui, je suis aux Lusitanos. Je serais le plus heureux du monde si on bat Créteil. J’y ai vécu une expérience courte et enrichissante comme entraîneur, il y a 5 ans. Elle s’est soldée par une descente. Mais cela ne veut pas dire que l’on a mal travaillé. Ça fait partie de mon cursus d’entraîneur. Ce n’était pas simple de prendre en cours de route et de changer les choses. Cela a limité mon influence. C’est le parcours d’entraîneur qui veut cela. 6 mois après, je signe à Romorantin qui est quasiment condamné et en 4 mois, on se sauve et je suis élu meilleur entraîneur de N2. C’est le grand écart. Entre la descente de Créteil et le sauvetage de Romorantin, il y a 12 mois à peine. C’est le destin d’un entraîneur.

 

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