Home Cultura «Ópera Negra», BD de Clara Chotil – la vie peu ordinaire de la cantatrice Maria d’ApparecidaDominique Stoenesco·21 Maio, 2022Cultura [pro_ad_display_adzone id=”37509″] Le lundi 23 mai, à la Maison de l’Amérique latine, à Paris, aura lieu, dans le cadre de la Tribune de la musique, du disque et des spectacles, la présentation de la bande dessinée «Ópera Negra» (Actes Sud, 2022), de Clara Chotil, architecte et dessinatrice franco-brésilienne, née en 1992, diplômée de l’École européenne supérieure de l’image. En première partie de la soirée, Bernard Grunberg parlera des «Fêtes en Amérique coloniale». La présentation de «Ópera Negra» sera suivie d’une intervention musicale intitulée «Chanter Maria d’Apparecida: de Waldemar Henrique à Baden Powell», une plongée dans le répertoire lyrique et populaire brésilien du XXè siècle, avec Charlotte Kalil Faure (chant), Filipe Dourado (cavaquinho) et Jean Brogat-Motte (guitare 7 cordes). Cantatrice et chanteuse brésilienne, Maria d’Apparecida est née en 1926 à Rio de Janeiro. Son itinéraire personnel et musical fut une véritable épopée. Fille de domestique noire, orpheline à 8 ans, elle réussit à franchir un à un les obstacles qui la séparaient des plus grandes scènes mondiales, avant de pouvoir réaliser son rêve: chanter «Carmen» à l’Opéra de Paris. Muse de la scène surréaliste française, des peintres et des écrivains, ambassadrice de la musique brésilienne en France, elle a enchanté le Paris de la seconde moitié du XXè siècle, autant par sa voix que par sa force de caractère. Cependant, quelques années suffirent pour la faire basculer dans l’oubli, jusqu’à son décès, en juillet 2017, à Paris. «Ópera Negra» s’inspire de la biographie écrite par la journaliste et écrivaine Mazé Torquato Chotil, «Maria d’Apparecida: une Maria pas comme les autres» (2019), parue également en portugais sous le titre de «Maria d’Apparecida: negroluminosa voz». La BD, comme la biographie, abordent des thèmes tels que l’exil, la libération féminine, le combat d’émancipation raciale, la solitude de la vieillesse et la fragilité de la gloire. Lundi 23 mai, 19h00 Maison de l’Amérique latine 217 boulevard Saint-Germain-des-Prés 75007 Paris [pro_ad_display_adzone id=”46664″]
