Patrícia Cunha et Bruno Almeida exposent au plafond de la ville de Laon: la couleur à l’honneur

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Il n’est pas prévu un été très pluvieux, toutefois on peut dire que le miracle de la multiplication des ombrelles est en train de se produire.

L’idée d’exposer au-dessus de nos têtes des «guarda-chuvas» est née à Águeda dans la tête de Patrícia Cunha et de son mari Bruno Almeida. Depuis, l’idée s’exporte, les parapluies – et pas qu’eux – se multiplient aux quatre coins de notre planète.

Exposés dans un premier temps dans leur ville natale, Patrícia Cunha (plutôt l’artiste) et son mari (plutôt producteur), parcourent le monde pour des expositions d’art urbain. De la collaboration du couple est née l’entreprise ImpactPla Art Production.

L’art, se voit, s’admire, dans des intérieurs, dans des musées, mais depuis le début de notre siècle, l’art sort de ses sentiers battus, en s’exposant dans la rue, en se démocratisant, pourrait-on dire: l’art sur les murs, mais aussi l’art, au-dessus de nos têtes.

La ville de Laon est connue par sa cathédrale, par ses ruelles qui nous rapprochent du passé, désormais Laon est connue aussi par l’art urbain que Patrícia Cunha y expose, et ce depuis 4 ans: Laon aime Patrícia Cunha, Patrícia Cunha aime Laon.

Jusqu’à la fin de l’été, les rues du centre, la capitale de l’Aisne, vous attendent pour une visite grandeur nature: vous allez voir au-dessous de vos têtes d’autres retournements de l’idée première: des ballons, des milliers d’hirondelles et filaments brillants qui changent l’ambiance selon l’heure de la journée, l’inclinaison du soleil.

Par les temps qui courent, on a besoin d’un peu de couleurs dans nos vies: Patrícia Cunha et Bruno Almeida, des artistes, mais aussi des partageurs, des diffuseurs de bonheur.

Patrícia Cunha et son équipe, avant de venir installer son exposition à Laon, avaient coloré Croix-en-Valmer. Si vous êtes plutôt dans le sud de la France, vous allez pouvoir admirer ces œuvres dans les prochains jours, l’équipe ayant pris la route pour installer l’idée de génie et ses œuvres dans les plafonds des villes de Carcassonne et de Libourne.

 

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LusoJornal