Richebourg à l’honneur, à l’Arc du Triomphe, pour le 107ème anniversaire de l’Armistice du 11 novembre

Une terre chargée d’histoire a voyagé jusqu’à Paris. Ce mardi 11 novembre, de la terre issue du Cimetière Militaire Portugais de Richebourg et du Mémorial Indien, a été déposée sous l’Arc de Triomphe, lors des cérémonies officielles marquant le 107ème anniversaire de l’Armistice de 1918.

Le Maire de Richebourg, Jérôme Demulier, n’a pas caché son émotion d’autant plus que la terre du cimetière portugais, il a prélevé sur une des tombes des 239 soldats inconnus, terre transportée jusque-là où est enterré le soldat inconnu que la France honore tous les 11 novembre, tout un symbole ! Sur les réseaux sociaux, Jérôme Demulier a exprimé sa satisfaction. «Immense fierté d’avoir représenté la commune de Richebourg et tout notre territoire de l’Agglomération Béthune-Bruay à Paris, lors de la cérémonie nationale présidée par le Président de la République, Emmanuel Macron».

Parmi les seize urnes symboliques représentant différents territoires et nations liés à la Grande Guerre, celle de Richebourg contenait un échantillon de terre du cimetière portugais et du mémorial indien, deux lieux emblématiques du souvenir. Un geste fort, témoignant de la richesse historique et de la mémoire partagée de la commune.

C’est la jeune Adèle qui a eu l’honneur et la responsabilité de représenter Richebourg, «terre des deux mémoires». Avec émotion et dignité, elle a remis l’urne lors de la cérémonie, avant d’échanger quelques mots avec le Président Emmanuel Macron, un moment dont elle se souviendra longtemps.

Classée parmi les sites reconnus par l’Unesco, Richebourg (*) s’inscrit pleinement dans la Mission du Centenaire et le développement du tourisme de mémoire. Son patrimoine, marqué par les combats du front du Nord-Pas-de-Calais dès 1914, continue de rayonner à travers ses nécropoles militaires : le Cimetière militaire portugais et le Mémorial indien de Neuve-Chapelle.

Au cours de cette journée de recueillement, la flamme du Soldat inconnu a été ravivée en présence des jeunes de Richebourg et de leurs élus. Ce geste symbolique souligne la transmission du devoir de mémoire entre les générations.

La participation de Richebourg à cette cérémonie nationale illustre l’engagement constant de la commune pour honorer les combattants de toutes origines et préserver le souvenir d’une paix chèrement acquise.

Jérôme Demulier a conclu son message d’un mot fort : «Parce que se souvenir, c’est faire vivre la paix».

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(*) Ma messe de France 2 de ce dimanche 16 novembre, a été diffusée à partir de l’église Saint-Vaast de Richebourg, cette dernière ayant été une des premières à être reconstruite après la I Guerre mondiale, ayant été grandement endommagée dès mars 1915, lors de la bataille qu’on a appelé: Bataille de Neuve-Chapelle.