Robert Wilson met en scène Fernando Pessoa au Théâtre de la Ville de Paris


C’est un évènement majeur de ce mois de novembre, la première en France de «Pessoa – Since I’ve been me» avec mise en scène de Robert Wilson, au Théâtre de la Ville Sarah Bernhardt, entre le 5 et le 16 novembre.

«C’est une immense joie de retrouver Robert Wilson sur le grand plateau rénové du Théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt. Artiste panoramique et compagnon fidèle, celui qui s’est fait connaître dès les années 1970 pour la beauté de ses silences est désormais intimement lié à l’histoire du Théâtre de la Ville, où il nous a fait rêver tant de fois» explique le Directeur du Théâtre, le lusodescendant Emmanuel Demarcy-Mota. «Robert Wilson s’immerge cette fois dans l’œuvre de Fernando Pessoa et de ses créatures, les hétéronymes, à travers lesquels le poète portugais a créé une œuvre monumentale».

C’est une «plongée éblouissante au sein du kaléidoscope énigmatique de l’immense poète Fernando Pessoa». La pièce est née du désir partagé avec Marco Giorgetti, Directeur du Teatro della Pergola («grand partenaire du Théâtre de la Ville» confirme Emmanuel Demarcy-Mota), de proposer ensemble à un grand maître du théâtre vivant, un spectacle avec un casting européen et articulé en plusieurs langues : français, italien, portugais et anglais.

Robert Wilson met en scène les fascinants jeux de miroirs suggérés par la diversité des écritures inventées par le poète, du «Gardeur de troupeaux» à «Faust» en passant par «Le Livre de l’intranquillité». Diversité à laquelle fait écho la virtuosité des acteurs qui donnent corps à cette chatoyante rêverie en restituant les mots de l’écrivain dans une multiplicité de langues.

«C’est un homme ordinaire absorbé par quelque méditation. Assis à une terrasse de café, dans son regard absent se reflète un défilé de nuages. Nous sommes à Lisbonne. L’homme s’appelle Fernando Pessoa. Du moins, selon son état civil, car il pourrait revendiquer bien d’autres identités : Álvaro de Campos, Ricardo Reis, Alberto Caeiro… Lui et plusieurs de ses hétéronymes sont les héros de la création que Robert Wilson consacre à cette oeuvre incomparable» écrit Hugues Le Tanneur, dans la fiche de présentation de la pièce.

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Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt (Grande Salle)

Du 5 et le 16 novembre, 15h00, 20h00

Durée : 01h20

Prix : de 8 € à 39 €

Langue : en français, italien, portugais, anglais

Surtitré en français

LusoJornal