Suzette Fernandes souhaite une ‘vraie’ solidarité humaine

Suzette Fernandes, Présidente de l’association Hirond’Ailes et co-Présidente de E3M, deux associations, ainsi que représentante des usagers de l’Hôpital Henri Mondor-Chenevier, a fait son bilan de l’année 2018 et espère que pour 2019 un vrai élan de solidarité soit visible.

Cette dirigeante associative portugaise a retracé l’année 2018 avec deux évènements qui l’ont marquée, les Gilets Jaunes et la possibilité en Arabie Saoudite pour les femmes de conduite. Pour 2019, Suzette Fernandes souhaite surtout plus de solidarité, mais pas la solidarité avancée par beaucoup et sans aucun sens, la vraie solidarité, celle où on aide réellement les gens.

 

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué en 2018?

Je retiendrais 2 dates, la première le cinquantenaire de Mai 68! Cet anniversaire n’a réellement pris de l’importance qu’avec les évènements des Gilets Jaunes. Peut-on faire un parallèle? Je ne sais pas, mais il est clair que notre société est à une charnière de son évolution et que le mot «solidarité» doit enfin jouer son rôle et dévoiler toute sa signification. Le deuxième évènement que je retiendrais, est la possibilité qu’ont enfin les femmes, en Arabie Saoudite, de conduire. Eh oui, jusqu’au mois de juin dernier elles devaient se faire conduire par un mari, un frère, un fils, etc. un homme en tout cas! Je l’ai retenu car c’est un fait représentatif, quoique pas primordial, de la condition de la femme de par le monde.

 

Suzette, qu’espérez-vous au niveau personnel pour 2019?

Je veux gagner l’Euromillions (rires)… Plus sérieusement, je veux avoir juste assez de santé pour vivre au mieux avec ma famille, et surtout que mes petits-enfants grandissent en harmonie et entourés d’amour.

 

Que peut-on espérer au niveau mondial pour 2019?

Les deux associations que je représente, Hirond’Ailes et E3M, ont des buts différents, mais elles ont des valeurs communes et la plus représentative d’entre elles est la Solidarité, terme déjà employé, c’est dire son importance! J’aimerais que tout le monde emploie ce terme à sa juste signification. Beaucoup d’entre nous, parle de solidarité pour tout et pour (presque) rien. Une première définition de ce mot: relation entre personnes qui entraîne une obligation morale d’assistance mutuelle. Vous noterez le mot «mutuelle» donc pas à sens unique et la notion de solidarité: la solidarité est le lien social d’engagement et de dépendance réciproques entre des personnes ainsi tenues au bien-être des autres, généralement des membres d’un même groupe liés par une communauté de destin (famille/s, village/s, profession/s, entreprise/s, nation/s, etc.), cette dernière s’applique aux associations qui ne cherchent qu’à procurer du bien-être à autrui et il y en a beaucoup. Mais arrêtons de mettre en avant le lien de solidarité pour tout excuser et surtout pratiquons la vraie solidarité, celle qui ne se publie pas, celle qui se fait dans le silence, c’est celle-là qui nous amènera au bien-être partagé.

 

[pro_ad_display_adzone id=”20126″]

LusoJornal