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Tony Sebastião (Lusitanos B) «une belle récompense de jouer a Cheron»

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Leader de D1, les Séniors B affrontent, à 15h00, ce dimanche, le CAP Charenton (R3) en Quart de finale de la Coupe du Val de Marne. Pour son entraîneur Tony Sébastião, c’est surtout l’occasion de profiter d’une rencontre unique dans l’antre mythique des Lusitanos, le Stade Chéron.

 

Tony, comment abordez-vous ce Quart de Finale de la Coupe du Val de Marne ?

On ne l’aborde pas de la meilleure des façons car on reste sur une défaite en championnat (2-1 à Vitry, ndlr). Cela faisait quatre mois que l’on n’avait pas perdu. La Coupe reste la Coupe. Charenton évolue une division au-dessus de nous. Cela va nous permettre de nous jauger par rapport à cette division qui pourrait être la nôtre l’année prochaine si on fait ce qu’il faut en Championnat.

 

La Coupe du Val de Marne était-elle un objectif et jouer à Chéron est-ce un symbole fort pour votre groupe ?

L’objectif initial de la Coupe était d’atteindre les quarts de finale. C’est désormais le cas. L’objectif a été atteint. Maintenant si on peut le dépasser, on ne va pas se gêner. Effectivement, jouer à Chéron revêt une grande symbolique pour moi. Ça se mérite et au regard de la saison des petits, ils méritent de jouer au Stade Chéron.

 

Vous attendez-vous à belle opposition et comptez-vous sur les supporteurs pour venir vous soutenir ce dimanche ?

Ça ne va pas être un match facile et c’est valable pour les deux équipes. Effectivement, on aura besoin des supporteurs et j’espère qu’ils seront nombreux pour récompenser le travail de la saison. Maintenant, la priorité est de remporter le championnat. On aura besoin d’avoir tout ce beau monde sur nos matchs qui restent à jouer.

 

“Pas de pression particulière”

 

Est-ce important de réussir une belle rencontre avant de rebasculer sur le Championnat ?

Après notre revers en Championnat, on veut repartir de l’avant. La performance et le contenu doit être intéressant afin d’aborder de la meilleure manière la fin de saison.

 

En tant que coach, est-ce gratifiant d’emmener votre groupe à ce niveau de performance et pensez-vous qu’ils sauront prendre la mesure de cette récompense ?

C’est gratifiant de jouer au Stade Chéron. Je tiens à remercier la Mairie, sans qui cela n’aurait pas été possible. Des souvenirs de Coupe, j’en ai plein. Notamment la Coupe de Paris que nous avons gagné en 2003 avec un groupe très jeune. C’est en cela que cela fait écho à cette saison que je vis avec mes joueurs. C’est un beau symbole de le vivre au Stade Chéron. Maintenant, la seule chose compliquée que je vais demander à mes joueurs, c’est de jouer simplement au football et de prendre beaucoup de plaisir. Dans tous les cas, nous n’avons pas de pression particulière vu que nous jouons une équipe d’un échelon supérieur.

 

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