Lusa | António Cotrim Home Opinião Opinião: Obrigado, merci TeolindaAntónio Marrucho·10 Janeiro, 2023Opinião [pro_ad_display_adzone id=”41082″] Comme le monde est petit! Des évènements se succèdent parfois sans relations apparentes… et pourtant! Le 6 août nous assistons dans les hauteurs de Les Andelys, dans l’Eure, à un magnifique coucher de soleil sur la Seine, avec au loin Paris, nous ignorions qu’exactement 5 mois plus tard un autre couché aurait lieu, là, tout proche, à Gisors. Au 6 août se succède le 7 août avec la certitude d’une nouvelle renaissance, celle du soleil. Ce 6 janvier, la terre a enseveli un corps, là, restera à toujours à Gisors un symbole, un lieu de recueillement, de souvenirs. Beaucoup d’entre nous ont besoin de voir, de se recueillir, de s’y recueillir, toutefois le plus important n’est-il par ailleurs? Ailleurs, dans ce qui restera d’éternel: les mots, les maux chantés: Comme vous: «…j’ai des coups de cœurs et des élans d’amour Comme vous j’ai aussi des secrets bien gardés De souvenirs amers et des portes fermées Comme vous j’ai donné mon amitié sincère… Comme vous, j’ai connu des moments difficiles où je me demandais pour qui est le bonheur…» La volonté: «…La volonté Il faut avoir la volonté d’aller tout droit Sous les affronts et sous les coups que l’on reçoit La volonté sur soi d’avoir Le plus grand de tous les pouvoirs La volonté de vouloir…» Rien qu’un sourire: «…Rien qu’un sourire Il y a toujours un petit homme En mal de tendresse En mal de caresses Qui pleure, à l’heure Où l’enfance le laisse Rien qu’un sourire Rien qu’un sourire C’est rien, mais c’est beaucoup Rien qu’un sourire Rien qu’un sourire C’est rien, c’est presque tout…» Sur la route à l’étranger: «Il y a tant de mois que tu parles Du pays que l’on a quitté. Maria prépare les valises. Il est temps de partir. N’oublie pas les souvenirs Qu’on a acheté avec affection Des belles terres de France Qu’on a laissé derrière nous… Et quand ils arrivent à destination Ils crient pour révéler Les chagrins que le cœur enferme…» L’endroit où la pluie cesse: «…on ne sait pas quand, ni l’année, ni le jour ou l’heure, on sait seulement qu’ici bas, rien ne demeure…» Oui, ici-bas les corps ne demeurent pas… l’œuvre, les paroles, les paroles de chansons resteront et bien plus, même si, demain on parlera moins, on écrira moins sur toi, toi que je tutoie, car devant ce qui vient te t’arriver on est tous égaux: c’est dans la Terre qu’on construit, que tu as construit… c’est la terre qui enseveli… c’est sur Terre qu’on se souviendra. Obrigado, merci Teolinda [pro_ad_display_adzone id=”46664″]