Lusa | António Cotrim

Opinião: Obrigado, merci Teolinda

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Comme le monde est petit! Des évènements se succèdent parfois sans relations apparentes… et pourtant!

Le 6 août nous assistons dans les hauteurs de Les Andelys, dans l’Eure, à un magnifique coucher de soleil sur la Seine, avec au loin Paris, nous ignorions qu’exactement 5 mois plus tard un autre couché aurait lieu, là, tout proche, à Gisors.

Au 6 août se succède le 7 août avec la certitude d’une nouvelle renaissance, celle du soleil.

Ce 6 janvier, la terre a enseveli un corps, là, restera à toujours à Gisors un symbole, un lieu de recueillement, de souvenirs. Beaucoup d’entre nous ont besoin de voir, de se recueillir, de s’y recueillir, toutefois le plus important n’est-il par ailleurs?

Ailleurs, dans ce qui restera d’éternel: les mots, les maux chantés:

 

Comme vous: «…j’ai des coups de cœurs et des élans d’amour

Comme vous j’ai aussi des secrets bien gardés

De souvenirs amers et des portes fermées

Comme vous j’ai donné mon amitié sincère…

Comme vous, j’ai connu des moments difficiles

où je me demandais pour qui est le bonheur…»

 

La volonté: «…La volonté

Il faut avoir la volonté d’aller tout droit

Sous les affronts et sous les coups que l’on reçoit

La volonté sur soi d’avoir

Le plus grand de tous les pouvoirs

La volonté de vouloir…»

 

Rien qu’un sourire: «…Rien qu’un sourire

Il y a toujours un petit homme

En mal de tendresse

En mal de caresses

Qui pleure, à l’heure

Où l’enfance le laisse

Rien qu’un sourire

Rien qu’un sourire

C’est rien, mais c’est beaucoup

Rien qu’un sourire

Rien qu’un sourire

C’est rien, c’est presque tout…»

 

Sur la route à l’étranger: «Il y a tant de mois que tu parles

Du pays que l’on a quitté.

Maria prépare les valises.

Il est temps de partir.

N’oublie pas les souvenirs

Qu’on a acheté avec affection

Des belles terres de France

Qu’on a laissé derrière nous…

Et quand ils arrivent à destination

Ils crient pour révéler

Les chagrins que le cœur enferme…»

 

L’endroit où la pluie cesse: «…on ne sait pas quand, ni l’année, ni le jour ou l’heure, on sait seulement qu’ici bas, rien ne demeure…»

 

Oui, ici-bas les corps ne demeurent pas… l’œuvre, les paroles, les paroles de chansons resteront et bien plus, même si, demain on parlera moins, on écrira moins sur toi, toi que je tutoie, car devant ce qui vient te t’arriver on est tous égaux: c’est dans la Terre qu’on construit, que tu as construit… c’est la terre qui enseveli… c’est sur Terre qu’on se souviendra.

Obrigado, merci Teolinda

 

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