Page 58 - Bilateral 14
P. 58

juillet 2019


















































        nuer l’expansion. On possède déjà un terrain collé à l’actuel,   gaise qui peut être un soutien quand on débarque en France.
        où nous pourrons créer 1,5 fois ce que nous avons déjà actuel-  La Communauté est parfaitement intégrée en France, et les
        lement. Nous en sommes à environ 400 magasins construits   Portugais ont la côte quand quelqu’un parle de construction,
        dans cette première phase, et dans une seconde phase, nous   donc tout cela nous rassurait sur ce pari d’investir sur le ter-
        envisageons d’en construire 600 de plus ».            ritoire français. Nous avons donc trouvé cette opportunité, le
                                                              Silk Road Paris, qui à l’époque avait un autre nom. Le projet
                                                              était encore à son début et il était mené par un groupe dont le
                                                              patron [ndlr : Carlos de Matos] était un Portugais immigré en
        Alves Ribeiro, la discrétion avant tout               France. Cette personne était habituée à des projets, peut-être
                                                              plus petits, et ce projet-ci était énorme. Quand il a su que le
        Le Groupe Alves Ribeiro est une entreprise qui ne s’est tournée   Groupe Alves Ribeiro voulait investir en France, il s’est rappro-
        que très récemment vers le marché français. Miguel Góis ne   ché de nous pour qu’on intègre le projet, tout simplement. Il
        cache pas les motivations du groupe : « Vers 2011, il y a eu la   y a eu des négociations, on est rentré petit à petit dans le pro-
        crise au Portugal. Du coup, les affaires se sont un peu compli-  jet, jusqu’à prendre le contrôle total du projet Silk Road Paris.
        quées avec un marché moins productif, moins attractif, que   Notre Groupe a les reins solides car c’est un investissement
        ce soit au niveau des projets publics ou privés. Le Groupe Alves   total de 150 millions d’euros. Tous les groupes ne peuvent pas
        Ribeiro, qui a une présence forte par exemple sur les marchés   se permettre un tel investissement », affirme-t-il, tout en expli-
        publics de construction, sur les constructions privées, et qui   quant la manière dont le Groupe a acquis la totalité du projet
        compte également une banque et une école, a vu son acti-  : « Nous sommes rentrés crescendo, car on voulait être pru-
        vité baisser, donc il fallait trouver des solutions. Une des so-  dents et voir ce qu’était le projet. On devait donc s’occuper de
        lutions était de se tourner vers les marchés étrangers. Nous   la construction au début et ensuite, avec le potentiel du projet,
        nous sommes penchés sur la France, car la France est un   nous avons décidé de prendre le contrôle total », rappelle Mi-
        pays ami du Portugal, sûrement plus que l’Espagne (rires), et   guel Góis.
        surtout sur le sol français il y a une forte Communauté portu-  Qui est ce Groupe qui pèse des millions ? Elément de réponse





     58
   53   54   55   56   57   58   59   60   61   62   63