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juillet 2019
Miguel Góis, un portugais
au succès français
Le Directeur Général Adjoint d’AR France Invest
est-il aussi discret que le Groupe Alves Ribeiro ? Il
nous répond sans détours : « Je suis un ‘jeune’ de
46 ans, ingénieur civil, originaire de Lisbonne du
côté de ma mère et de l’Alentejo du côté de mon
père, avec un parcours professionnel de plus de
23 ans. Plus spécialisé dans l’immobilier, que ce
soient des appartements, des centres commer-
ciaux, des bureaux, et des hôtels, en passant par
des entreprises comme Sonae et Bouygues. J’ai
eu aussi un passage par l’Autriche où je dévelop-
pais des projets d’hôpitaux en Amérique du Sud
», résume-t-il avant de rentrer un peu plus dans
les détails : « J’ai étudié au Portugal avant de faire
Erasmus. Je suis venu à Paris, où se trouvait mon
père qui travaillait à l’Ambassade. Moi, au lieu de
partir de chez mes parents pour une expérience
seul, je suis venu vivre avec mes parents à Paris.
J’étais tout seul à Lisbonne et je suis venu vivre
mon expérience Erasmus à Paris chez mes pa-
rents. J’ai adoré étudier à Paris, ensuite j’ai com-
mencé à travailler ici, chez Total. Je ne voulais pas
être lié à la construction, en tout cas au début.
Après Total, je me suis engagé avec Repsol où je
suis resté trois ans, puis je suis parti chez Sonae
Immobilier pour développer des centres com-
merciaux et des hôtels, jusqu’en 2005. En 2005 je
suis parti chez Bouygues, dans sa filiale immobi-
lière au Portugal, car je parlais français et je tra-
vaillais dans l’immobilier. Toujours au Portugal, en
2008, je me suis engagé avec Edifer Imobiliária,
puis, fin 2014, j’ai reçu une invitation pour intégrer
une entreprise autrichienne qui développait des
hôpitaux en Amérique du Sud. Finalement, début
2016 je suis revenu à Paris pour intégrer le Groupe
Alves Ribeiro », conclut-il sur son parcours.
Mais aujourd’hui que peut encore espérer cet
homme polyvalent ? « J’espère rester longtemps à
Paris, c’est certain. Je suis marié et j’ai quatre filles,
mais pour l’instant la famille ne m’a pas rejoint,
car c’est quand même une certaine logistique.
Mais je pense que dès l’année prochaine toute la
famille me rejoindra. Je pense être le client le plus
fidèle de TAP et d’Air France, car je prends très,
très souvent l’avion pour aller voir ma famille »,
assure-t-il dans la lignée du Groupe Alves Ribeiro
qui jongle entre discrétion, simplicité et efficacité.
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