Carminho, Fado Clandestino, Dom la Nena et Pongo programées au Festi Val-de-Marne

[pro_ad_display_adzone id=”46664″]

 

La chanteuse de fado Carminho sera à l’affiche du prochain Festi Val-de-Marne pour une soirée exceptionnelle avec Fado Clandestino. Le concert aura lieu le dimanche 10 octobre, à 18h00, au Théâtre Gérard Philipe, à Champigny (94).

Du 1er au 22 octobre, des dizaines d’artistes se produiront dans plusieurs villes du Val-de-Marne, comme par exemple Camélia Jordana le 2 octobre, 20h00, à Fontenay-sous-Bois, Stéphan Eicher le samedi 9 octobre, 20h30, à Saint-Maur ou Madame Monsieur le samedi 16 octobre, 20h00, à Villiers-sur-Marne.

La brésilienne Dom la Nena partagera la scène avec Céline Ollivier le mardi 5 octobre, à 20h30, à l’Espace Jean Vilar, à Arcueil et la chanteuse Pongo, originaire d’Angola, installée au Portugal où elle a notamment collaboré avec Buraka Som Sistema, sera en concert le vendredi 22 octobre, 20h00, à la Salle de Fêtes de la Mairie de Gentilly, où elle partagera la scène avec Ami Yerewolo.

Le dimanche 10 octobre, à 18h00, c’est au tour de Carminho et Fado Clandestino, qui se produiront au Théâtre Gérard Philipe, à Champigny-sur-Marne.

Carminho est tombée dans le fado très tôt, dès sa naissance pourrait-on dire. Sa mère, Teresa Siqueira est une figure incontournable de ce blues portugais et le restaurant de ses parents accueillait tout ce que Lisboa comptait comme «fadistas». Elle se produira d’ailleurs à l’âge de 12 ans dans l’une des plus belles salles de la capitale portugaise, le Colisée. Si des études de marketing puis des voyages à travers le monde l’éloignent un peu de son art, elle s’y consacrera pleinement dès son retour pour ne plus le quitter. Des maisons de fado aux salles de concert portugaises, puis étrangères, elle deviendra la nouvelle voix d’un fado traditionnel qui ne s’interdit pas d’y ajouter parfois des influences brésiliennes.

A son tour, Fado Clandestino se partage entre la France et le Portugal, puisque ce fado lisboète est né à Paris. Fado Clandestino, c’est Lizzie, au chant, une Française qui très tôt se prend de passion pour le pays de Camões, sa langue, sa culture et sa musique traditionnelle. C’est également Múcio Sá à la guitare portugaise, Brésilien qui s’est installé à Lisboa en 1990, passionné de musique avec une soif infinie d’apprendre et d’explorer. C’est aussi Nuno Estevens, à la viola de fado. Il a vécu à Paris depuis 2012 après avoir joué dans les célèbres maisons de fado de l’Alfama. Forcément, Fado Clandestino se ré-approprie le fado en y apportant un regard singulier et un petit grain de sel multiculturel.

 

[pro_ad_display_adzone id=”37509″]

LusoJornal