L’ADEPBA fêtera ses 50 ans le 3 juin à la Maison du Portugal

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L’Association pour le Développement des Etudes Portugaises et Brésiliennes (ADEPB), créée en 1973, devient ADEPBA (Association pour le Développement des Etudes Portugaises, Brésiliennes, de l’Afrique et de l’Asie lusophones) en 1976.

Selon une note de l’association, la nécessité de la création de cette association s’est imposée, lors d’une réunion d’universitaires, spécialistes de portugais (Yvone David-Peyre, Jean-Michel et Françoise Massa, Jean-Yves Mérian, Liberto Cruz, Solange Parvaux, Maria de Lourdes Crispim et d’autres), qui s’est tenue à l’Université de Haute Bretagne – Rennes II, en présence de Maria de Lourdes Belchior Ponte, alors Vice-Présidente de l’Instituto de Alta Cultura. Celle-ci accompagnait, en France, le Ministre portugais de l’Education, VeigaSimão, venu, en 1973, négocier avec Joseph Fontanet, Ministre français de l’Education Nationale, l’introduction, dans le second degré, de l’enseignement du portugais qui existait déjà dans les Universités depuis les années 1919-1920.

Il venait d’être décidé de mettre sur pied une structure d’enseignement du portugais comparable à celle des autres langues : option possible en 6ème (LV1), en 4ème (LV2) ou en 2de (LV3), recrutement de professeurs par voie de concours – CAPES (déjà créé en 1970, avec un poste symbolique) et Agrégation (créée en 1974) -, établissement d’un échange d’assistants, création d’une Inspection (générale en 1974, puis régionale en 1976) pour encadrer la discipline, introduction d’une épreuve de portugais dans les examens à tous les niveaux du second degré, y compris le Concours Général en 1976. L’enseignement du portugais par correspondance (CNEC, devenu CNED) complétera ce dispositif à partir de 1976.

Philippe Rossillon, alors au Haut-Comité de la Langue Française et Secrétaire général de l’Union Latine, collabora efficacement aux préliminaires qui permirent, d’une part l’introduction du portugais dans le système éducatif, d’autre part la naissance de la future association.

«La réunion constitutive de l’ADEPB s’est tenue le 24 février 1973, année où le portugais était introduit dans le second degré. La nouvelle association avait pour mission d’aider à cette implantation, et donc, à terme, de contribuer aussi au renforcement des études de portugais dans les universités, notamment avec les préparations aux concours de recrutement des professeurs (CAPES et Agrégation)» dit la note envoyée au LusoJornal.

Le bureau fondateur de la jeune association était composé du Président Raymond Cantel, professeur à Paris III, des Vice-Présidents Paul Teyssier, professeur à Paris IV et Jean-Yves Mérian, assistant à l’Université de Haute-Bretagne – Rennes II, vice-Présidents, de la Secrétaire Générale Solange Parvaux, Maître de conférences à Paris III, et de la Trésorière Anne-Marie Quint. Le Conseil d’administration comprenait aussi José da Silva Terra, chargé d’enseignement à l’Université de Paris VIII – Vincennes, Jacques Emorine, Maître de conférences à l’Université de Toulouse Le Mirail et Roger Maksud de Presença Portuguesa.

Dès sa naissance, l’ADEPBA s’est efforcée de faire connaître le portugais, dans sa dimension mondiale, c’est-à-dire avec les variantes qui le caractérisent dans les différents pays où il est langue maternelle (Portugal et Brésil) ou langue officielle (Angola, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Mozambique, São Tomé et Principe) ; elle s’est également employée à faire découvrir les cultures de ces pays dans le respect de leur identité.

Les activités se sont organisées selon trois axes principaux : Soutien aux professeurs du second degré, activités en relation avec l’enseignement supérieur et programme culturel à l’adresse du grand public.

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