Législatives’24: Dominique da Silva demande aux franco-portugais de se sentir concernés contre les extrêmes

Le Député Dominique da Silva, candidat à sa propre succession dans la 7^ème circonscription du Val d’Oise (95) fait un appel à la Communauté portugaise sur «le danger des extrêmes» évoquant la mémoire des «valeurs d’Avril» pour bloquer l’accès de l’Extrême Droite au pouvoir lors des élections législatives du 30 juin et du 7 avril.

«Les Portugais savent de quoi je parle, car on vient justement de commémorer les 50 ans de la Révolution des Œillets» dit Dominique da Silva au LusoJornal. Et c’est en évoquant la Révolution du 25 Abril, qui a donné la Démocratie au pays, que le candidat macroniste évoque «l’importance d’aller voter, de se sentir concernés par ce qui se passe».

La plupart des «Portugais de France» sont français et binationaux. La binationalité est justement un sujet médiatisé ces dernières semaines quand le Rassemblement National a présenté son programme électoral. Certes Jordan Bardella ne veut plus supprimer la double nationalité, mais il bloque l’accès à certains emplois à ceux qui ont une autre nationalité en plus de la Française.

Conscient qu’il faut changer de politique, Dominique da Silva explique au LusoJornal que «la solution est dans un bloc central, jamais dans les extrêmes. Je prône pour un gouvernement d’union républicaine» et il explique que «la situation peut devenir explosive qui les extrêmes gagnent».

«C’est donc l’avenir de France qui est en jeu. Il nous faut un Gouvernement responsable» dit le candidat. «C’est cette vision que je défends depuis 2017, sans céder aux sirènes du populisme».

Dominique da Silva demande aux électeurs de faire attention aux promesses faciles. «Pour gouverner un pays, il ne suffit pas d’être un beau-parleur. Cela me rappelle le Brexit : on promettait des monts et des merveilles, et finalement la situation est de plus en plus compliquée».

Le candidat, lui-même d’origine portugaise croit toujours en un gouvernement de bloc central. «Ce bloc central est là, il existe, il doit comporter son aile droite et son aile gauche et c’est ce chemin-là que nous pouvons trouver ensemble».