LusoJornal/15 anos: Une drogue salutaire

LusoJornal… un adolescent de 15 ans.

Il y a eu l’enfance, avec ses joies, mais aussi avec les difficultés d’une naissance…

Il y a eu l’espoir de jours heureux… les premières douleurs de la dent qui pousse… de la critique. Il y a eu le premier, les premiers pas qu’on accueille avec joie… les premiers encouragements, les premiers collaborateurs que viennent soutenir le père, le créateur d’une idée folle, Carlos Pereira. Il y en a fallu une dose pour lancer un journal gratuit dans la Communauté portugaise.

Le bébé LusoJornal a grandi… chose étonnante, il parle en deux langues: le français et le portugais, un journal pour tous ceux qui s’intéressent aux Portugais de France, un journal contre les clivages, mais un journal différent des autres, un journal qui donne des informations que les autres ne donnent pas, un journal de son temps avec des histoires du présent, qui feront probablement l’histoire de demain.

Le bébé LusoJornal a grandi. Au journal papier est venu, depuis juin 2017, s’ajouter le journal sur internet… que d’articles déjà publiés… des milliers.

Nous qui écrivions pour LusoJornal papier, étions réticents au journal sur internet. C’était une erreur… on doit s’adapter au temps présent. Carlos Pereira a eu raison de faire vivre, cohabiter, à la fois le LusoJornal papier avec le LusoJornal sur internet.

LusoJornal devient adolescent… 15 ans se sont écoulés depuis sa fondation.

L’adolescence n’est pas toujours un âge facile, il y a des crises qui sont plus ou moins graves, plus ou moins difficiles à dépasser, à soigner.

Dans toute crise d’adolescence, il faut parfois retrousser les manches et s’unir pour aller au-delà, pour arriver à l’âge d’adulte, à l’âge que certains appellent l’âge de raison.

Il y a de cela presque 10 ans que nous collaborons à l’écriture d’articles pour LusoJornal. C’est Mr Duchateau qui nous a présenté à Carlos Pereira lors d’une des cérémonies de la Bataille de la Lys. Combien d’articles avons-nous écrits? Nous ne le savons pas, depuis que LusoJornal est édité sur internet, à la mi-juin 2017, nous comptabilisons 220 articles rédigés de toutes sortes: articles sur la participation portugaise à la 1re Guerre mondiale, articles sur des faits régionaux au niveau sportif, religieux, folklorique, des articles d’opinion… nous écrivons un peu sur tout, sans que nous soyons spécialistes de tel ou autre thème. Notre devise? Faire passer des messages, donner la parole, sortir de l’anonymat, faire découvrir… LusoJornal est un peu tout cela à la fois.

Dans un petit livre que nous avons lu tout récemment du plus grand et célèbre poète portugais du XX siècle, Fernando Pessoa, nous transcrivons: «parfois, quand je pense dans les hommes célèbres, je ressens pour eux tous la tristesse de la célébrité… l’homme qui devient célèbre n’a plus de vie intime: elles deviennent de vitre les paroirs de sa vie domestique… tout homme qui mérite d’être célèbre sait qu’il ne vaut pas la peine de l’être… l’homme de génie inconnu est le plus beau des destins». Voilà des phrases qui font penser d’autant plus, venue d’un homme célèbre.

Nous ne cherchons évidemment pas la célébrité, toutefois, dans chacun de nos écrits, il y a évidemment beaucoup de vous, mais aussi un peu de nous. Chaque journaliste, chaque écrivain, peut-il être impartial? Personnellement nous pensons que cela est du domaine de l’impossible.

Écrire dans LusoJornal est devenu pour nous, une drogue.

Une bonne drogue…. je l’espère, que je partage avec vous, lecteurs.

LusoJornal est et sera ce que vous, lecteurs, voudrez qu’il soit. Pour cela… lisez, faites la promotion, exprimez-vous et appuyer cette pépite rare, mais fragile de la presse portugaise hors frontières.

 

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