Home Cultura Momento de poesia com José MarreiroJosé Marreiro·30 Janeiro, 2021Cultura [pro_ad_display_adzone id=”46664″] Isolement Bien sûr, il y a ce sapin, ces guirlandes, ces cadeaux, ces offrandes. Bien sûr, il y a ces matins moroses, où je manque sincèrement de proses. Ces jours néfastes où l’on sacrifie ses instincts à ses envies, Ces jours néfastes où je voudrais écrire les préfaces de mes vies. Bien sûr, il y a ces chagrins, ces fardeaux, ces envolées du lendemain, Pourrais-je un jour continuer et m’abreuver dans le puit de mes mots. Bien sûr, il y a mes défaites et la mort qui traine derrière nous, Mon corps incline déjà la tête, encore étonné, d’être debout. Puis-je encore rire et sourire même si je sais que le pire reste à venir, Oh, ma chère solitude, il ne faut pas que tu deviennes une habitude. Bien sûr, il y avait nos certitudes, nos habitudes, nos envies lointaines. Bien sûr, il y a ces fermetures, ces clôtures, ces radeaux d’inconnus. Ces horloges impuissantes à étancher les larmes de nos regards, Ces horloges dérangeantes qui nous plongent dans cet infini brouillard. Bien sûr, il y a ces moments, ces bonheurs, ces instants où la peur n’est plus, Comme une fleur d’orangée emportée par le vent et à nouveau retrouvée. Bien sûr, il y a ces espoirs, ces renouveaux, ces attentes renouvelées, Oh, liberté chérie, qu’attends-tu pour enfin nous retrouver. [pro_ad_display_adzone id=”37509″]