Vaccins obligatoires: Suzette Fernandes et E.3M s’opposent à la Ministre de la Santé

Après l’avoir annoncé mi-juin, la Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a confirmé que onze vaccins deviendront obligatoires pour tous les enfants de moins de deux ans à partir de 2018. Mais Suzette Fernandes et l’association E.3M souhaitent s’y opposer.

Trois de ces onze vaccins étaient déjà obligatoires: diphtérie, tétanos et poliomyélite. Les huit autres, seulement recommandés jusqu’à présent, le deviennent haemophilius influenzae B, coqueluche, hépatite B, rougeole, oreillons, rubéole, méningocoque C et pneumocoque.

Ils seront tous pris en charge à 100% par la Sécurité Sociale, a assuré la Ministre de la Santé. L’objectif est de lutter contre le faible taux de couverture vaccinale, dans un climat de défiance par rapport aux effets secondaires de certains vaccins, et la réapparition de certaines maladies comme la rougeole, qui a causé la mort de 10 enfants depuis 2008.

Suzette Fernandes, Vice Présidente de l’association E.3M (Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages), a déclaré qu’elle était pro-vaccins mais qu’elle n’était pas favorable à l’extension de tous ces vaccins obligatoires. «Cela veut dire que chaque enfant va recevoir 3,635 mg d’aluminium alors que sa toxicité est démontrée dés les plus faibles quantités. D’autant plus que ces 11 vaccins ne sont pas forcément tous nécessaires sur des jeunes enfants».

Suzette Fernandes s’inquiète sérieusement de la nouvelle situation. Et espère sincèrement qu’il y aura une «sécurité vaccinale» pour le bien être de tous.

«Nous demandons du coup à ce que la Ministre ne les rende pas obligatoires afin de ne pas contraindre les Français à de telles mesures», dit-elle au LusoJornal.

Finalement le Président de l’association, Didier Lambert, a aussi affirmé que c’était une décision grave pour l’avenir de nos enfants. «C’est gravissime pour notre société. Cette décision ne prend pas en compte les alertes faites sur l’aluminium. Il s’agit d’un produit neurotoxique qui va être injecté à nos enfants et dont une partie va pénétrer dans le cerveau causant des dégâts néfastes».

C’est très inquiétant donc, qui selon l’association plusieurs actions ont été faites en vain. «En 2016 il y a eu un conseil de concertation qui a réuni les citoyens et le professionnels de santé qui ont demandé la mise en place des vaccins à base de phosphate de calcium mais malheureusement cette concertation a été bidon, malgré les témoignages et alertes, rien a été fait».

Désormais l’association E.3M se prépare à un mouvement de désobéissance vaccinale auprès des professionnels de santé afin qu’ils refusent de promouvoir cette décision. «On espère que les parlementaires prennent conscience et qu’ils refusent cette décision lors du vote qui aura lieu en automne prochain», avoue-t-il au LusoJornal.

LusoJornal