Elis_Cena-Hugo Prata

La 19ème édition du Festival de cinéma brésilien de Paris s’est terminée hier

La 19ème édition du Festival de cinéma brésilien de Paris a démarré le 20 juin dernier et s’est arrêté hier, 27 juin au cinéma l’Arlequin à Paris. Plusieurs fictions en compétition et documentaires récents ont été projetés.

«Elis» de Hugo Prata a ainsi démarré le festival, «Alligator Girl» de Felipe Bragança, «Beatriz’ de Alberto Graça, «Comme nos parents» de Laís Bodanzky, «Gabriel et la montagne» de Felipe Barbosa, «Hôtel Cambridge» d’Eliane Caffé, «Pour avoir où aller» de Jorane Castro, «Rio Mumbai» de Pedro Sodré et Gabriel Mellin, «Tourbillon» de José Luiz Villamarim et pour clôturer «Chico, artiste brésilien», de Miguel Faria Jr.

Les documentaires récents sur les sujets les plus variés – documentaires musicaux (Chico Barque, João Silva, le tropicalisme, Rogério Duarte), sur la tragédie vécue par les Guarani-Kaiowa («Martyre»), sur la mythique nuit gay de São Paulo («São Paulo en Hi-Fi»), sur la mode capillaire carioca («Les Rois de la tondeuse»)…

Des nombreuses rencontres ont été faites avec les réalisateurs, acteurs et producteurs invités: Laís Bodanzki, Hugo Prata, Alberto Graça, Maria Ribeiro, Jorane Castro, Pedro Sodré, Clara Choveaux, Conrado Nilo, Marianna Brennand…

Imaginer un Brésil sans musique est absolument impensable, c’est pourquoi quatre «surprises musicales» ont eu lieu: un concert d’ouverture avec Renato Velasco, Batucada Tamaracá Paris pour la Fête de la Musique, ensuite bal forró de l’Arlequin avec Karine Huet Trio et pour terminer cette note musicale, un concert de clôture avec Leo di Mola Trio, une roda de samba en hommage à Chico Buarque.

Au cours de ses 19 ans d’existence, le Festival du cinéma brésilien de Paris a projeté près de 500 films et a reçu les plus grands noms du cinéma brésilien: Carlos Diegues, Fernanda Montenegro, Glória Pires, Nelson Pereira dos Santos parmi tant d’autres… Son objectif: offrir au public français un panorama de la foisonnante cinématographie brésilienne, en projetant aussi bien des documentaires que des fictions, des films d’animation que des films d’auteur, des comédies grand public que des films policiers. De quoi séduire les fous de cinéma, les dingues de Brésil, les professionnels et tous les curieux avides de voyages en images!

LusoJornal