Home Comunidade Domaine Equestre Solat: un couple franco-portugais passionné de chevaux lusitaniensClara Teixeira·5 Janeiro, 2018Comunidade C’est au Domaine équestre du Solat, du côté de la Loire (42), que Maurice António et son épouse Caroll Ferlay s’occupent d’une vingtaine de chevaux, la plupart de race lusitanienne. Passionnés par les chevaux depuis leur enfance, c’est en 2002 qu’ils trouvent cet espace à l’abandon et décident de créer leur domaine. Les principales vocations du domaine du Solat sont l’élévage de chevaux lusitaniens, l’éducation de jeunes chevaux, l’hébergement des chevaux, le dressage académique ou artistique, sans oublier les stages et animations équestres. «Nous sommes bien situés, au cœur de la plaine du Forez, à Arthun dans la Loire, entre les montagnes que nous hébergeons sur 25 hectares, plus d’une vingtaine de chevaux lusitaniens de lignées prestigieuses: Veiga et Andrade», explique Caroll Ferlay au LusoJornal. Cavalière et propriétaire de certains chevaux, Caroll Ferlay tient à sélectionner ses animaux, pour leur modèle, leur mental et leurs aptitudes en dressage (fonctionnalité). Sur place, la maison d’habitation, une écurie, 30 box spacieux, un manège attenant, puis une carrière extérieure, pour le bonheur des animaux. Déjà habituée à d’autres races auparavant, Caroll Ferlay António est tombée sous le charme des chevaux lusitaniens. «C’est une race très sensible et souple. Les chevaux Lusitaniens sont très fins et proches de l’homme. Ils ont une sensibilité supérieure pour l’art équestre». C’est dans le milieu des écuries que le couple António s’est rencontré. Depuis, ils vont régulièrement au Portugal, vers Lisboa, rencontrer différents éleveurs. Originaire du nord du pays, Maurice António est très attaché à son pays d’origine. «Nous y allons régulièrement et nous collaborons avec le cavalier portugais Pedro Torres, l’un des plus titrés au monde, qui vient de temps en temps dans notre domaine»! C’est avec l’aide de stagiaires que Caroll Ferlay dirige le domaine du Solat. Le contexte économique ne lui permettant pas de garder ses salariés, elle doit y faire face toute seule, avec l’aide ponctuelle de son mari, ayant lui aussi son travail à l’extérieur. «Je fais beaucoup d’heures, mais le tout avec passion! Notre fille elle aussi est déjà passionnée par ce milieu», avoue-telle au LusoJornal. Le Solat 42130 Arthun Infos: 04.77.24 69 76