Nouvel álbum “Passarinho”: João Selva en concert au New Morning

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Le brésilien João Selva vient de lancer, le 3 février, un nouvel album “Passarinho” sous le label Underdog Records, et va se produite en concert le 23 mars au New Morning de Paris, le 29 mars au Transbordeur de Lyon, le 7 avril au Centre Culturel Prince Jacques de Beausoleil (06), le 4 juin au Festival Ida Y Vuelta de Perpignan (66) et le 16 juin à la Fête de la Musique de Riorges (42).

Il s’agit d’un album de pop tropicale exubérante et vintage. “Quelque part, on retrouve le carioca João Selva là où on l’avait laissé, à naviguer sur le mythique Atlantique Noir pour créer une musique exaltante dont les vibrations nous invitent à Rio, au Nordeste brésilien, dans les Caraïbes, au Cap Vert ou encore en Angola” dit le dossier de presse envoyé aux rédactions.

Son dernier album, “Navegar” (2021), “plébiscité par la critique, est une revigorante machine à danser et à rêver qui réactualise la révolution tropicaliste des années 70 en proposant un turbulent mélange de samba, soul, jazz et funk”.

Les 10 titres de ce nouvel album s’étalent sur une généreuse palette d’influences musicales : du semba angolais au funaná capverdien, en passant par le zouk caribéen ou la rumba congolaise – la musique de João Selva canalise les pulsations musicales de l’Atlantique Noir. Dans la plus (im)pure tradition brésilienne, il digère aussi l’apport des musiques nord-américaines et incorpore librement des éléments venus d’ailleurs aux irrésistibles rythmiques du Brésil.

L’optimisme contagieux de “Cantar cantar” adossé à un groove radieux digne des meilleures productions de Marcos Valle ou João Donato. De la folk vaporeuse à la Devendra Banhart sur “Mar de estrelas” ou “Cirandinha” souvent portée par des arrangements orchestraux qui apportent une fraîcheur inattendue à cet album envoûtant. On ne renonce cependant pas à la fête sur les irrésistibles “Seu Carnaval” ou “Menina me encanta” et on danse sous la pluie dans “Chuva”. Plus deep, le thème “Por um amor” évoque la relation amoureuse avec psychédélisme et sensualité.

Sur le titre “Passarinho” l’enfant d’Ipanema s’interroge : comment fait le petit oiseau pour chanter en cage ? Avant d’y répondre sur “Cantar cantar” en rappelant que “quand ça va mal, il suffit de chanter pour que ça aille déjà un peu mieux”. Des thèmes universels et captivants qui animent des chansons à la fois sensuelles et entraînantes. In fine, un album fait pour déployer ses ailes et s’envoler, bande son idéale pour contrebalancer une certaine ‘saudade’ et avoir le cœur léger.

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João Selva : d’Ipanema à Lyon

Natif de Rio, João Selva est un chantre du Tropicalisme brésilien. Fils d’un pasteur d’Ipanema, il plonge dans les pratiques artistiques dès son plus jeune âge et fait ses premiers accords de guitare sous le regard bienveillant de Wanda Sá, icône de la bossa nova. Passionné de Capoeira, il mène très tôt une carrière d’artiste itinérant et présente des spectacles pour enfants, des ‘quilombos’ de Bahia à l’île de Gorée au Sénégal en passant par le Cap-Vert et la Caraïbe.

Après des études entre Recife et Lyon, il s’installe en France où il se fait très vite remarqué sur scène, notamment au sein du trio Forró de Rebeca. Tête pensante du collectif Sociedade Recreativa, il devient bien connu de tous ceux à l’écoute des nouveaux sons du Brésil et collabore avec de nombreux artistes (Flávia Coelho, Mestre Luiz Paixão, Maga Bo, Lucas Santtana, Chico César, Siba, Renata Rosa…) dans des productions sorties chez Favorite Recordings, Jarring Effects, Selo Sesc, Mundo Melhor, Tru Thoughs ou France TV, compilé aussi bien par FIP que Radio Nova.

A l’aise dans les traditions codifiées comme dans les esthétiques mutantes, il réassemble avec maestria toutes les pièces de son puzzle personnel et lance sa carrière solo en 2016, suite à sa rencontre avec le prolifique producteur Bruno Patchworks. Depuis les pentes de la Croix Rousse à Lyon, ils entament leur collaboration avec le single “Vida Maravilha”, synchronisé dans une publicité par Citroën. Puis récidivent en 2017 avec la publication d’un premier album intitulé “Natureza”.

Le succès populaire arrivera en 2021 avec le LP “Navegar”, véritable bijou de pop tropicale largement diffusé à travers le monde et salué par la critique. Sur scène, une tempête tropicale s’abat sur toute l’Europe avec des passages remarqués aux Nuits de Fourvière à Lyon, à l’Amsterdam Roots Festival, au Cully Jazz en Suisse ainsi qu’à Horizonte Festival en Allemagne ou à l’Ariano Folk Festival en Italie.

Artiste généreux et engagé, à l’aise aussi bien sur scène qu’en studio, João Selva attache une grande importance à la transmission et développe de nombreux projets d’action culturelle, aussi bien dans les écoles et conservatoires que dans les prisons.

En 2022, inspiré par le rock contestataire des sixties et l’univers orchestral des musiques de cirque, il sort un mini-album militant pour la chute du Président d’extrême-droite brésilien. Avec son partner in crime Bruno Patchworks, il prépare actuellement son troisième album solo à paraître en 2023 chez Underdog Records.

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LusoJornal