Quatorze mois pour un tour du monde qui s’achèvera à Pico: la Brév’Art-Venture

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«Faire un tour du monde en famille, c’est le point de départ de cette aventure. Prendre une année sabbatique pour vivre ce projet qui marquera nos histoires. Prendre le temps de nous consacrer pleinement à ce que nous aimons : voyager. Nous déplacer, passer notre temps à découvrir, à ressentir, à vivre autrement, à sortir des schémas imposés par notre quotidien… bref à vivre l’ailleurs». C’est par ces mots que Laurence présentait, il y a de cela quelques mois, l’aventure qui vient de démarrer, idée qui a pris source il y a 5 ans et dont la préparation fut des plus minutieuses.

Ça y est, l’aventure est réalité, et ce depuis le samedi 17 juin à 6 heures du matin, à Arras. Arrivée prévue dans 14 mois à l’île de Pico aux Açores, là où naît l’anticyclone. Açores, l’une des merveilles de ce bas monde.

Les aventuriers sont au nombre de quatre, les deux parents, Luc Brévart, Laurence et les deux enfants, les jumeaux de 13 ans, Tomé et Séraphin. Coïncidences ? Les quatre prénoms ont des caractères bibliques. Le disciple Luc a écrit les évangiles, Tomé (en français Thomas) pour croire il a fallu toucher, Séraphin est une créature célestes ailée, possédant trois paires d’ailes, que l’on trouve dans la Bible autour du trône de Dieu, Saint Laurent (masculin de Laurence) a été un diacre de Rome au IIIème siècle… 4 personnages pour lesquels la découverte du monde, la réalité, le spirituel est important.

Dans son blog, Laurence écrit : «N’étant pas une famille de navigateurs, nous avons très vite décidé de voyager par les terres en limitant tant que possible nos déplacements en avion. Étant soucieux de limiter au maximum notre impact, nous avons donc choisi le train : un moyen privilégié de locomotion, un lieu de vie, un lieu de rencontres… et nous voyagerons aussi en bus pour aller plus loin encore, là où les chemins de fer n’existent plus ou pas. Cela est la solution correspondant le plus à nos valeurs : lenteur, envie de rencontres, besoin de sentir le voyage et les distances parcourues, choix de nous laisser guider parfois au fil des voies ferrées existantes…».

Les Brévarts viennent d’inventer un nouveau mot : circumdéambulation. Un mot qui fait référence à un autre : la «Circumnavigation» de Fernão de Magalhães (Magellan).

Luc et les siens avaient prévu de partir d’Arras. Au plus loin de ce long périple, ils auraient pu aller jusqu’à Bali, en passant par une mythique traversée de la Russie en transsibérien, en chevauchant les steppes mongoles, retrouvant des amis en Chine, en voguant sur le Mékong, et enfin en baroudant du Cambodge à l’Indonésie… mais les évènements géopolitiques en ont décidé autrement, fini le rêve du plus long trajet terrestre pour le bonheur de retrouver leur deuxième famille dans l’Atlas, puis partir de Marrakech et remonter en train le bassin méditerranéen jusqu’à Tbilissi, en passant par Barcelone, Venise, Belgrade, Sofia, Veliko, Tarnovo et Istambul… de Houston à Charlottesville, de New York au Québec, et pour finir chez eux, comme ils écrivent, à Pico, dans leur coin de paradis des Açores, avant de rejoindre la France fin août 2024 et reprendre le chemin du travail… à moins que…

Après-midi étrange que le 16 juin : «Où nous quittons notre maison vidée, pour laisser place à Samantha et ses enfants qui l’occuperont durant ces 14 mois. Nous trouvons le temps d’aller manger un dernier potjevleesch-frites au village avant d’aller chercher Tomé et Séraphin à la sortie de l’école. Belle image que celle de ce petit groupe de collégiens qui se quittent et promettent de se suivre au jour le jour. Dernière nuit chez Mamie Laure pour un réveil prévu à 5h00… Ça y est, ce moment attendu depuis si longtemps est là… nous prenons la route le samedi 17 juin 2023 à 6h00 du matin pour 432 jours d’un long, et nous l’imaginons, d’un magnifique voyage circum planétaire».

Pour Luc, Laurence, Tomé et Séraphin, l’essentiel sera l’échange, humanisme, une autre manière de vivre, un autre art de vivre pendant 14 mois, en n’oubliant pas les crayons et les pinceaux. «Dessiner chaque jour, pour redessiner le monde et remplir les pages vierges de nos carnets de voyage. Réinventer les cartes des villes, des régions, des pays, des continents et parcourir le monde de la pointe du crayon. Filmer et animer, avec les enfants d’ailleurs, des instants de ces rencontres. Partager, au jour le jour, là-bas, ici et ailleurs, par mille dessins que l’on anime d’un langage universel. Une semaine d’aventure, une semaine de belles rencontres, de belles images, de photos que la famille partage, s’achève».

À l’heure où nous écrivons, la famille Brévart se trouve dans le Haut Atlas, au Maroc.

Luc Brévart a transmis son amour pour le Portugal à toute la famille. Le Portugal en général et tout spécialement leur coin de paradis, l’île de Pico, où ils sont propriétaires. Luc a participé à plusieurs éditions du Festival d’animation de Lisboa : la Monstra, avec son Mini Paradiso – le plus petit cinéma sur grand écran ambulant du monde – qui une fois stationné à Lisboa, accueille 15 spectateurs à la fois, spectateurs qui attribuent un prix lors du dit festival (Lire ICI et ICI).

Font donc partie de l’aventure Laurence, venue des hauts sommets alpins – c’est une maman attentive, grande marcheuse, connectée nature et jardin. Puis il y a deux adorables jumeaux : Séraphin, le cadet de 4 minutes, bricoleur et curieux, il invente et réinvente sans cesse les choses. Tomé l’aîné, kayakiste assidu, roi du puzzle et fin dessinateur. Enfin il y a Luc, l’artiste baroudeur, de l’Atlas au Tibet, du grand Nord Canadien au Sahara, il n’a cessé durant sa vie de dessiner et redessiner les cartes et le monde, un artiste qui porte une multitude de casquettes, artiste voyageur, explorateur de territoires, comme ils se définit.

Suivre l’aventure de la famille ICI.

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LusoJornal