Le Festival Au Fil des Voix vient d’annoncer les chanteurs lusophones de l’édition 2025


Le groupe Ayom avec des musiciens du Brésil, de l’Angola, du Cap Vert, le Capverdien Mário Lúcio e la Mozambicaine Assa Matusse, sont trois des invités du Festival Au Fil des Voix, qui aura lieu entre le 30 janvier et le 12 février prochain.

Créé en 2008 et fort du succès de ses premières éditions, le Festival Au Fil des Voix s’est imposé comme le rendez-vous incontournable des grandes voix du monde. Au cœur de l’hiver parisien, il constitue une véritable plateforme de création et de diffusion. En mettant à l’honneur les pratiques vocales et instrumentales du monde, il convie chaque année le public à un voyage musical au travers de nouvelles sonorités venues des quatre coins du globe, à la rencontre de l’altérité culturelle.

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Ayom rentre en scène le 31 janvier, à 20h00, au 360 Paris Music Factory. Mené par la chanteuse, compositrice et percussionniste Jabu Morales, ce sextet transculturel traverse l’Atlantique noir, du Brésil à l’Angola en passant par le Cap-Vert et distille au gré de ce voyage une musicalité nomade, provocatrice et dansante, où se mêlent tradition et métissage, poésie et énergie. Ils présenteront sur la scène du 360 leur dernier album, «Sa.Li.Va», qui, du semba angolais au funana cap-verdien, opère une synthèse remarquable de l’héritage afro-lusitanien, à la faveur d’arrangements novateurs et d’une subtile touche d’instrumentation électronique. Il y aura Alberto Becucci à l’accordéon, Francesco Valente à la basse, Jabu Morales à la voix et percussions, Ricardo Quinteria à la guitare, Timoteo Grignani aux percussions et Walter Martins aux percussions.

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Mário Lúcio sera sur scène le samedi 1 février, à 20h00, aussi au 360 Paris Music Factory. Chanteur, guitariste, compositeur, poète, écrivain, penseur ou même ancien Ministre de la Culture, Mário Lúcio est tout cela à la fois et bien plus encore pour les Capverdiens. Chantre de la créolisation, l’artiste rend, à travers son œuvre, un hommage sensible et passionné à ce métissage qui a façonné la culture de son pays.

Leader historique du groupe capverdien culte «Simenterra», mais aussi auteur de six disques en solo, Mário Lúcio revient avec «Indépendance» un septième opus qui célèbre ce grand moment de changement au Cap-Vert et en Afrique Lusophone. Dans «Indépendance», il y a «danse» et Mário Lúcio aime jouer avec les mots. Un album résolument festif donc, au travers duquel il prend plaisir à se remémorer cette époque de son enfance, emplie de joie et de musique. Il s’accompagne à la guitare et sera accompagné par Ricardo Campos à la basse et chœurs, Jerry Bidan à la guitare et Dilson De Groove à la batterie.

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Assa Matusse, chanteuse et compositrice mozambicaine, mêle avec subtilité et talent les rythmes traditionnels (Marrabenta, Mutimba, Tufo) avec des sonorités plus modernes, aux accents jazz, voire pop. Elle chantera le dimanche 2 février, avec un brunch, à 11h00 et un concert à 14h30, au 360 Paris Music Factory.

L’artiste chante en portugais, anglais, français, tout comme en changana, sa langue maternelle, avec laquelle elle exprime tout son groove et sa musicalité. Accompagnée au piano par Nosé Chantraine, elle se produit en format intimiste sur la petite scène du restaurant du 360, où elle donnera à entendre sa voix unique, mélodique et bouleversante.

LusoJornal