LusoJornal | Mário Cantarinha

Christine Lassauge : photographe mais avant tout fan de Linda de Souza


Christine Lassauge a été la photographe de Linda de Suza. Elle l’a suivie du début jusqu’à la fin. LusoJornal l’a rencontré à Champigny-sur-Marne, quand la Mairie a inauguré un rond-point avec le nom de la chanteuse portugaise la plus connue de France.

«J’ai suivi Linda de Suza dans tous ses concerts. J’étais vraiment une admiratrice, une fan, comme on dit. Elle me connaissait bien. Je l’ai suivi partout, partout en France, dans le Midi, je suis allée la voir au Portugal, aussi. Je suis allée la voir à la frontière allemande. Je l’ai suivie partout. C’était ma vedette, voilà» explique-t-elle au LusoJornal.

Ensuite, Christine Lassauge a connu Ana, la nièce de Linda de Suza et son mari. «Ils faisaient beaucoup de réunions avec les fans. Ils organisaient des anniversaires, et leur tante était présente. Et ils aimaient bien que les fans approchent Linda. Ils ont toujours fait plein de choses pour nous. Ils ont fait des choses vraiment fantastiques. Ils étaient toujours auprès de leur tante». Outre les concerts, Christine Lassauge était là aussi dans ces moments de partage, toujours avec son appareil photo.

Et un jour, la nièce de la chanteuse a réalisé le rêve de Christine Lassauge : aller chez Linda de Sousa, dans sa maison. «Et pour moi, ça a été… [ndlr : très émue] excusez-moi l’émotion… ça a été la plus belle histoire de ma vie. Et je suis allée chez Linda. On était tellement bien ensemble… Ils m’ont emmenée, ils ont réalisé mon rêve».

Et l’autre rêve de Christine Lassauge était de faire des photos pour Linda de Suza. «J’en ai toujours fait. Dans les concerts, je faisais plein de photos d’elle, elle posait pour moi. Chaque fois, j’avais une petite pose. On était heureux d’être fans d’elle, d’être admirateurs d’elle. Elle n’a jamais refusé quoi que ce soit, ni un autographe, ni une photo. Très tactile, elle nous touchait les joues, elle nous appelait mes petits, vraiment gentille». Mais ensuite, Christine Lassauge a fait des photos de Linda dans sa maison, dans sa loge…

Christine Lassauge a connu Linda de Suza quand elle était «en haut de l’affiche» et l’a accompagné quand elle était «en bas» et l’a suivi jusqu’à la fin. «Mais du début à la fin, elle est restée la même. Même quand elle avait la gloire, elle est restée la même. Elle était toujours aussi simple, du début à la fin, toujours gentille. Elle nous téléphonait tout le temps. Elle me téléphonait très souvent, très souvent. Ce n’est pas comme ces chanteurs de maintenant qui se prennent pour…» et Christine Lassauge rajoute que «elle me disait, ‘tu sais, ils font un disque, et puis après, ils prennent la grosse tête’. Elle n’a jamais pris la grosse tête. Jamais».

Christine Lassauge a raconté au LusoJornal une petite anecdote concernant les concerts de Linda de Suza. «Quand je suis allée au Portugal pour la voir au Coliseu de Porto, je suis arrivée là-bas, je devais aller chez la mère de mon filleul, et je me suis trompée de pavillon, ce n’est pas là… Du coup, j’ai couché dehors, jusqu’au petit matin. Le lendemain je l’ai raconté à Linda et elle a bien ri».

Christine Lassauge confie un autre épisode «de l’époque» : «A l’époque, il y avait le jeu du ‘Tac O Tac’. Donc, on a joué au ‘Tac O Tac’, moi avec des camarades. On a joué parce qu’on n’avait pas d’argent pour aller au Casino de Paris voir ‘La Valise en Carton’» raconte Christine Lassauge. «Et on a gagné mille francs ! A l’époque c’était beaucoup. Alors, on a couru tout de suite à la billetterie pour acheter nos tickets».

Emue mais fière de parler de son amitié avec Linda de Suza, Christine Lassauge rajoute que «je tiens à dire au LusoJornal que je resterai fidèle à Linda de Suza jusqu’à ma mort. Je suis toujours fidèle à elle, même si elle n’est plus là. Pour moi, elle est encore là».