Conférence de l’architecte Nuno Valentim à Université Jean Monnet de Saint Etienne

Dans le cadre des commémorations de l’Année Européenne du Patrimoine Culturel, le Lectorat et Groupe d’Études de Portugais de la Faculté Arts, Lettres et Langues de l’Université Jean Monnet (UJM), en partenariat avec l’Institut Camões, le Département des Patrimoines et Paysages Culturels de la Faculté de Sciences Humaines et Sociales de UJM et l’École Nationale Superior d’Architecture ont organisé hier, le mercredi 7 novembre, à 18h00, une rencontre avec l’architecte portugais Nuno Valentim, en salle 003 de la Maison de l’Université de l’UJM.

Nuno Valentim Lopes, est né à Porto en 1971 et a étudié à l’Université du Porto, où il a obtenu une Licence en Architecture de la Faculté d’Architecture (FAUP), un Master en Réhabilitation du Patrimoine Construit de la Faculté d’Ingénierie et finalement le Doctorat en Architecture avec la thèse «Projet, Patrimoine Architectonique et Régulation Contemporaine – Sur Pratiques de Réhabilitation dans le Patrimoine Courant». Il exerce son activité professionnelle dans le domaine de l’architecture et de la réhabilitation depuis 1994 et a collaboré avec José Gigante de 1995 à 2004.

Nuno Valentim est professeur à la FAUP depuis 2015 et, depuis 2017 (avec Francisco Barata) il est également enseignant au CEAPA – Cours d’Études Avancées en Patrimoine Architectonique. Il intègre actuellement le Conseil Scientifique de la FAUP, la Commission Scientifique du Programme de Doctorat en Architecture de la FAUP et la Commission Technique Scientifique de la Résolution du Conseil des Ministres «Réhabiliter comme Règle». Il est un des auteurs du Manuel de Support au Projet de Réhabilitation de Bâtiments Anciens sur la coordination du Professeur Vasco Peixoto de Freitas (2012).

Parmi ses différentes œuvres, il est l’auteur du projet de réhabilitation de la Maison Andresen/Gallérie de la Biodiversité, du Jardin Botanique de Porto, du Centre Communautaire Saint Cyril, du siège de la Conférence Épiscopale Portugaise, de l’amplification du Lycée Français International de Porto, et du projet de restauration et modernisation du Marché de Bolhão. Il a réalisé de nombreuses conférences et a exposé et publié des œuvres dans un cadre national et international (Portugal, Espagne, Italie, Royaume-Uni, Macau, Brésil).

Parmi les nombreux prix qu’il a reçus, on peut distinguer le Prix Mies Van Der Rohe – Prix Européenne d’Architecture Contemporaine avec les œuvres de réhabilitation de la Maison Andresen/Gallérie de la Biodiversité, du Jardin Botanique de Porto, de la Maison Salabert/E-Learning Café et Serres de Franz Koepp; Prix IHRU/Nuno Teotónio Pereira et le Prix National de Réhabilitation Urbaine, avec l’œuvre de réhabilitation des «Auberges Nocturnes de Porto» (2017, co-auteur Frederico Eça et Margarida Carvalho); le prix João de Almada avec le projet de réhabilitation du Bâtiment de 1928 de la rue Alexandre Braga, de l’architecte Marques da Silva (2014, co-auteur avec Francisco Barata et José Luís Gomes CEFA UP), etc.

La conférence de Nuno Valentim avait comme sujet «Architecture et Patrimoine: sans cloche de verre. Quel apport de l’architecture au patrimoine?»

«On vit un moment singulier pour l’intervention dans le patrimoine architectonique – qui découle de la croissance presque inattendue des travaux dans la construction existante, après quelques années de désert, d’efforts isolés et même du peu d’attention portée à ce défi» dit une note des organisateurs. «L’urgence de l’élargissement du débat appelle l’architecture et les architectes à une responsabilité augmentée dans ces circonstances, sous peine que la discipline ne devienne obsolète par la manipulation idéologique, technique ou économique. Ces visions partielles sont incapables de travailler la richesse et la complexité des réalités dans lesquelles nous devons œuvrer».

«L’architecture – du projet à la réflexion sur les pratiques (écoles incluses) – joue un rôle déterminant: dans le débat stratégique et politique, dans la forme concrète d’action et dans l’évaluation/production de connaissance du travail». Pour cela, cette conférence a représenté une opportunité de, par le biais des pratiques (de projet, recherche et collaboration…), documenter les lignes de travail, la réflexion et le combat que les interventions dans le patrimoine des villes exigent.

Une exposition «Regards sur le Patrimoine Culturel Lusophone» a été exposée parallèlement à cet événement dans le Hall de la Maison de l’Université.

 

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LusoJornal