Elisabeth Oliveira nommée Coordinatrice Nationale de l’association Vivre Comme Avant

L’association Vivre Comme Avant, engagée depuis 50 ans auprès des femmes touchées par le cancer du sein, vient de nommer Elisabeth Oliveira (lire ICI et ICI) au poste de coordinatrice nationale. Une étape importante pour l’association, qui poursuit son développement afin d’accompagner toujours plus de femmes dans leur parcours de soins.

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50 ans d’engagement au service des femmes

Depuis sa création, Vivre Comme Avant mobilise des femmes ayant elles-mêmes surmonté un cancer du sein pour soutenir celles qui traversent actuellement la maladie. Grâce à ce modèle d’accompagnement unique, fondé sur le partage d’expérience, l’écoute et la bienveillance, l’association est aujourd’hui un acteur essentiel du soutien psychologique et humain proposé aux patientes.

L’action de Vivre Comme Avant repose sur un réseau de plus de 120 bénévoles, réparties dans 26 antennes nationales et intervenant dans 70 hôpitaux et cliniques partout en France.

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La mission d’Elisabeth Oliveira : dynamiser et fédérer le réseau national

En acceptant ses nouvelles fonctions de Coordinatrice Nationale, Elisabeth Oliveira aura pour mission de soutenir, structurer et dynamiser l’ensemble du réseau. Elle veillera également à la coordination des événements nationaux, dont Octobre Rose, temps fort de la mobilisation contre le cancer du sein.

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Un accompagnement essentiel pour ne pas affronter la maladie seule

Chaque année, 60.000 femmes apprennent qu’elles sont atteintes d’un cancer du sein. La vocation de Vivre Comme Avant est claire : aucune femme ne devrait traverser seule cette épreuve.

Les bénévoles formées par l’association, après un parcours de formation de trois jours, proposent une écoute et un soutien émotionnel dans de multiples contextes : visites en milieu hospitalier, échanges téléphoniques pendant l’hospitalisation, rencontres lors de consultations, de traitements ou en ville, permanences locales, soutien à distance par téléphone ou e-mail.

L’objectif : permettre à chaque femme de trouver une alliée qui l’écoute, la comprend et l’accompagne avec bienveillance, qui l’encourage dans les étapes médicales, qui, le temps d’une rencontre ou d’un échange, redonne espoir, confiance et perspective d’une vie de qualité après la maladie.

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Une coordinatrice expérimentée et engagée

Thérapeute spécialisée dans l’accompagnement de personnes en fin de vie/deuil et Biographe Hospitalière, Elisabeth Oliveira est reconnue pour son expérience dans l’accompagnement des personnes confrontées au deuil et pour son engagement auprès de patients hospitalisés souhaitant laisser une trace écrite de leur histoire.

Son parcours, empreint d’écoute, d’humanité et de résilience, fait d’elle une figure idéale pour porter la mission de Vivre Comme Avant.

Cette nomination marque une nouvelle étape dans le développement de l’association, qui continue d’agir pour que chaque femme touchée par un cancer du sein trouve une présence rassurante et une parole réconfortante au moment où elle en a le plus besoin.

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L’association recrute : «Vous l’avez vécu, vous pouvez apporter votre aide en devenant bénévole».

Pour rejoindre Vivre Comme Avant, les bénévoles doivent : avoir vécu un cancer du sein ; avoir terminé leurs traitements depuis au moins 2 ans (hors hormonothérapie ou reconstruction mammaire) ; disposer d’un recul suffisant sur leur propre parcours ; être disponibles quelques heures par semaine ; pouvoir se déplacer vers les établissements de santé ; et être joignables par téléphone.

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LusoJornal a voulu aller plus loin en interviewant Elisabeth Oliveira sur cette nouvelle mission au sein de l’association Vivre Comme Avant.

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Pourquoi accepter cette nouvelle mission ?

Devenir la Coordinatrice Nationale du réseau de bénévoles de Vivre Comme Avant est pour moi un choix naturel et cohérent. Mon parcours professionnel et ma formation s’inscrivent parfaitement dans la mission de l’association. Ma formation en psychologie, accompagnement de personnes en deuil et mon expérience de biographe hospitalière m’ont toujours placée au cœur des questions de sens, de dignité et de transmission face à l’épreuve de la maladie. Tout cet engagement je peux le tenir vis à vis de personnes qui souhaitent être accompagnées en langue française mais aussi en portugais. Je vois dans cette mission le prolongement logique de mon engagement dans le domaine de la santé. D’ailleurs, je continue mes consultations et la biographie hospitalière en parallèle. Le défi majeur de ma mission est d’amplifier ce soin de support à travers le recrutement et la formation de nouvelles bénévoles. Il est également essentiel pour moi d’aller à la rencontre de nos antennes locales réparties sur l’ensemble du territoire. J’ai récemment rencontré l’équipe de Toulouse, et je serai à Strasbourg les 2 et 3 décembre prochains, puis à Besançon le 7 janvier, afin de bien démarrer l’année.

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Comment est gérée l’association au niveau financier malgré la grosse majorité de bénévoles ?

Vivre Comme Avant est une association reconnue d’Intérêt Général. Si le cœur de son action repose sur l’engagement bénévole de ses patientes-partenaires (elles ne sont pas rémunérées pour leurs visites), les missions de support qui garantissent la qualité de cet accompagnement nécessitent des ressources financières. Notre gestion repose essentiellement sur une diversification des fonds : dons de particuliers, mécénat d’entreprises, et la générosité recueillie lors d’événements comme Octobre Rose. Nous sommes également soutenus par des organismes clés comme la Ligue contre le Cancer, grâce à notre agrément national délivré par le Ministère de la Santé. La première affectation des fonds couvre le remboursement des frais de visite de nos bénévoles, l’édition des documents d’information pour les patientes et des supports de communication pour les hôpitaux, la mise à jour de notre site internet et la publication de la brochure “Observez-vos seins” pour sensibiliser l’ensemble du territoire français.

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Recensez-vous des difficultés dans votre mission en tant qu’association, en tant que coordinatrice ?

Le principal enjeu, commun à de nombreuses organisations bénévoles, reste la pérennité et le renouvellement de notre réseau de pair-aidantes. Nous observons des difficultés croissantes liées aux contraintes de la vie moderne. Les patientes sont de plus en plus jeunes, doivent concilier vie professionnelle, vie de famille et vie de bénévole, ce qui réduit leur temps disponible pour le bénévolat. La recherche de financements : sécuriser des financements qui soutiennent concrètement et durablement l’action de terrain menée par les bénévoles.

En tant que coordinatrice, mes défis quotidiens sont ciblés et opérationnels : Le recrutement : le critère d’éligibilité très spécifique (avoir été atteinte d’un cancer du sein) rend le recrutement de nouvelles bénévoles particulièrement exigeant. Adapter les formations aux nouvelles tendances du soin : l’essor de l’ambulatoire, l’intégration du digital et les potentielles applications de l’IA.

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Étant d’origine portugaise, pensez-vous qu’au Portugal ce type de structure existe ? Pourrait-on envisager des échanges ?

Le Portugal possède un excellent réseau d’associations spécialisées dans le cancer du sein et de soutien aux patientes, telles que l’Association Amigas do Peito ou l’APAMCM, qui accomplissent un travail formidable. Cependant, à ma connaissance, ces structures reposent principalement sur des professionnels de santé ou des bénévoles “classiques”. L’originalité et la force de Vivre Comme Avant résident dans le caractère très spécifique de notre pair-aidance hospitalière : des anciennes patientes qui visitent des patientes, avec un protocole d’intervention et de formation rigoureusement validé. C’est précisément ce modèle précis et structuré qui pourrait être très pertinent à exporter. Il est toutefois nécessaire que cette démarche stratégique soit étudiée et validée par le Conseil d’Administration de l’association mais c’est une perspective de développement à laquelle nous pourrons réfléchir plus concrètement dans le futur.

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Contact: contact@vivrecommeavant.fr

Consultez le site ICI.