Elisabeth Oliveira: étude sur le processus du deuil

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Elisabeth Oliveira a une formation de psychologie, spécialiste en consultations cognitivo-comportementales – consultations brèves qui visent à changer certains types de nos comportements – vient de terminer un travail universitaire qui a pour titre « Deuils répétés et rapprochés : questions éthiques sur les conséquences du processus de deuil » – un travail qui avait comme but l’obtention du Diplôme universitaire du deuil et travail du deuil.

Le manque de réflexions et de travaux sur le thème a amené à ce qu’Élisabeth Oliveira se penche sur le sujet, cherchant à apporter quelques réponses à cette thématique souvent présente dans nos vies. Elisabeth Oliveira tente, par ailleurs, de comprendre l’être humain et ses comportements.

Elisabeth Oliveira nous dit que nous souffrons tous de la perte d’un proche. La perte d’une personne qui nous est chère est une espèce de tsunami. Dans le deuil nous traversons quatre phases plus ou moins longues selon les personnes : 1) le choc et la sidération ; 2) la fuite et la recherche ; 3) la destruction et 4) la restructuration.

Ces phases ne sont pas linéaires. Il peut y avoir des allers-retours.

Dans le deuil, il est important que les amis, les proches, soient à côté de ceux qui voient partir l’un des leurs, ne serait-ce que pour dire, faire sentir, « je suis là, si tu as besoin », pas nécessaire de tenir de grands discours, être là c’est déjà important.

Tout le long des siècles, la mort n’a pas été traitée de la même façon. Selon les civilisations, le deuil est, lui aussi, traité d’une manière qui peut être très différente.

La mort – il y a de cela encore un siècle – était bien plus présente et va-t-on dire plus « naturelle », qu’aujourd’hui. On était plus confrontés à celle-ci ; on naissait, on grandissait, on mourrait à la maison, auprès de la famille. La mort qui était solidaire, devient, de nos jours, plutôt solitaire.

Alors que la seule certitude qu’on connaît à notre naissance c’est qu’un jour on quittera notre monde et les nôtres, cela devient, pourtant, de plus en plus difficile à admettre.

Le Graal serait qu’on devienne éternels, faute de quoi on culpabilise l’État, la médecine… de ne pas trouver solution à nos problèmes de santé, à notre mort.

En France, 4 Français sur 10 déclarent vivre actuellement un deuil, tous les ans, 612 mille personnes meurent en moyenne par an, soit un décès toutes les minutes. Selon les statistiques du Credoc, 75 % des deuils sont dits « normaux », 20 % seraient compliqués et 5 % seraient persistants.

On ne peut pas établir des règles concernant le temps qui durera le deuil, cela dépend de chacun.

Le plus souvent, nous n’avons pas besoin de consulter. À la suite d’une phase de deuil qui se plonge, il y a des associations, des organismes, des plateformes téléphoniques qui peuvent aider, qui peuvent écouter.

En cas de besoin, un spécialiste du traitement des problèmes du deuil peut être conseillé et consulté.

 

Ver a entrevista AQUI.

Contact : e.oliveira.therapeute@hotmail.com

 

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