LusoJornal / António Marrucho

Opinion: Liberté, Égalité, Fraternité et LusoJornal

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Les temps sont difficiles. Faut-il pour autant baisser les bras?

Non, non et non.

J’ai envie d’utiliser, comme image, le titre d’un film: «Sauvons le soldat Ryan».

Sauvons LusoJornal.

Pourra-t’on se passer sans LusoJornal?

Ma réponse personnelle est: non, non et non.

Moi comme beaucoup d’entre vous, je me sens à la fois portugais et français. Je défends au Portugal la France et en France je défends le Portugal, les Portugais, sa culture, ses valeurs. Comme le breton défend sa Bretagne, je défends le Portugal en France, même si par ailleurs je me sens complètement intégré dans la France que j’aime, qui a accueilli mes parents.

LusoJornal est né il y de cela 16 ans. Au fil des années il est devenu un des organes de communication des plus importants, sinon le plus important au-delà de la frontière du Portugal. LusoJornal s’est enrichi, son Directeur Carlos Pereira l’a fait évoluer pour l’adapter aux nouvelles technologies: tous les articles sont consultables sur internet. Depuis quelques mois, tous les jours nous avons droits à des débats, des transmissions d’évènements en rapport avec les Portugais de France. Fraternité. LusoJornal informe, LusoJornal forme, LusoJornal alerte, LusoJornal donne la parole à tous. Égalité. Pourra-t-on se priver de cette richesse? De cette Liberté?

Entre la mi-juin 2017 et le moment où je vous écris ce texte d’opinion, LusoJornal a édité sur internet 10.020 articles!

LusoJornal c’est 10 mil exemplaires, également en papier et gratuits. Le journal est gratuit, sa production ne l’est pas.

La pandémie de Covid-19 transforme tout, tout perturbe, tout met en cause.

Pour pouvoir produire des informations, pour pouvoir éditer le journal, il faut de l’argent. L’argent est le «nerf de la guerre» dans la plupart de l’activité humaine.

Va-t-on perdre la guerre?

L’occasion nous est donnée de montrer notre solidarité.

Nous sommes, pour la majorité, des bénévoles qui essayons de contribuer à un journal indépendant, qui a besoin de nous, de vous, pour continuer à vivre, à être édité, en cette période où la publicité manque pour financer l’édition de cet organe de communication.

Faisons un don, qu’il soit petit ou grand, mais faisons un don, selon nos moyens. Si nous réussissons à faire vivre LusoJornal, nous en sortirons tous gagnants.

L’information est essentielle, comme le sont l’éducation, la santé…

Informer n’est pas facile, informer n’est pas exempt de critique. Selon, par qui, et à quel moment, la critique peut être constructive, elle peut encourager, mais elle peut parfois, elle peut aussi, être destructrice.

Il n’y a pas un Portugal de là-bas, un Portugal d’ici, des Portugais de là-bas et des Portugais d’ici. Il y a le Portugal, il y a des Portugais. Acceptions la critique, acceptions aussi d’en discuter, n’ignorons pas l’autre.

Message à mes amis, message pour vous:

«Vous l’aurez reconnu, je suis l’arbousier.

En cette période automnale, je me couvre de mes meilleurs habits. Un an pour vous produire des fruits bien rouges. Les jolies clochettes blanches se transformeront en fruits l’année prochaines (l’année du renouveau?)

Depuis quelques semaines, le figuier nous délecte avec des fruits, qui, quand le soleil est ou a été présent, laissaient les abeilles leur prendre la matière première:

Figuier et arbousier sont venus de bien loin, produire de bons fruits dans la belle et tolérante France, même si l’on se pose beaucoup de question par les temps qui courent. Liberté, Égalité, Fraternité… respect. Merci pour le bon accueil».

 

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