ACSACCP de Roubaix a fêté ses 22 ans et les 45 ans de la Révolution des Œillets

Les membres de l’Association Socio-Culturelle des anciens Combattants des ex-Colonies Portugaises, dont le siège est à Roubaix, officiellement créée le 04 juillet 1997, ont fêté les 22 ans de l’association et les 45 ans la Révolution des Œillets avec leurs familles dans le restaurant o Galo d’Ouro de Roubaix, le dimanche 28 avril.

En début de repas, son Président, Manuel Pereira, a remercié les présents et se réjouit de voir l’association grandir, avec l’adhésion récente de 3 nouveaux membres, qui en ce jour d’échange ont parcouru 200 kilomètres pour honorer de leur présence. Manuel Pereira rappellera : «L’Union fait la force, notre force c’est notre union».

Pour signaler les 45 ans du 25 Avril, des œillets rouges ont été distribués à toutes les dames présentes au repas.

Au nom du Bureau de l’association, son Président, a remercié tous ceux qui ont assisté aux cérémonies des 101 ans de la Bataille de la Lys, le 13 avril dernier, à Richebourg et à La Couture et tout spécialement les porte-drapeaux. Ces derniers ont été vivement applaudis, prenant sur leur temps, ils participent pendant toute une année à plus de 30 cérémonies commémoratives.

Rendez-vous a été pris pour le 11 mai, à l’église de Saint Martin de Roubaix, à 20h30, lors des cérémonies en honneur de Notre Dame de Fátima.

Une minute de silence a été respectée en souvenir de ceux qui ont disparu dans Ultramar et pour les membres de l’association décédés ces dernières années.

LusoJornal a profité de cette occasion pour interviewer le Président de l’association, Manuel Pereira.

 

Quelle a été l’idée fondatrice de l’association des anciens combattants ?

A la fin des années 1990 arrivaient à la retraite des compatriotes qui avaient combattu dans les Colonies portugaises et qui avaient émigré. Il y avait la nécessité de faire reconnaître et comptabiliser les années passées en tant que combattants pour la retraite et de lutter pour recevoir une pension en tant que tel. Ce furent des années de combat et de rendez-vous, qui ont abouti à un versement de pension de 75, 100 ou 150 euros selon le nombre de mois de service militaire dans les anciennes Colonies portugaises. Un complément bien mérité et nécessaire.

 

Combien de dossiers de retraite ont été traités par votre association ?

Nous avons constitué plus de 250 dossiers de retraite. L’association a par ailleurs aidé et accompagné deux de ses associés à se déplacer et à être traités à l’Hôpital Militaire de Lisboa, suite à ce qu’on appelle la maladie « Stress de guerre ».

 

Quel âge ont actuellement vos adhérents et avez-vous encore des batailles en cours pour faire valoir vos droits ?

Au fur et à mesure que les problèmes des retraites ont été résolus, le nombre d’associés a diminué. Actuellement nous avons un noyau dur de 45 associés, âgés de 68 à 72 ans. Nous avons eu des rendez-vous avec plusieurs institutions en vue de l’attribution d’une Carte de malade militaire qui donnerait accès à des traitements médicamenteux en externe gratuitement.

 

A quelles autres activités participez-vous ?

Nous représentons dans la région du Nord la « Liga dos Combatentes », celle-ci ayant été créée en 1924 par 9 combattants rescapés de la Bataille de la Lys et nous représentons également l’association « Veteranos de Guerra de Braga ». Nous sommes appelés pour rendre hommage dans diverses manifestations dans le Nord et même au-delà, en la Belgique, Allemagne et même aux Pays Bas.

 

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LusoJornal