LusoJornal | Carlos Pereira

20 ans de LusoJornal: Cette belle particularité du bilinguisme assumé


Message de Graça dos Santos,
Vice-Présidente de l’Université Paris Nanterre

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LusoJornal, 20 ans le bel âge…

Les 20 ans du LusoJornal m’évoquent tellement de choses, tant pour tout ce que le journal a documenté au fil des deux premières décennies de notre 21ème siècle que pour les souvenirs en lien avec ma propre remémoration.

Et qu’on ne s’étonne pas que ce soit en français que cela surgisse pour moi. J’aurais pu écrire ce petit billet en portugais, mais c’est en français que je pense d’abord et le LusoJornal a précisément cette belle particularité du bilinguisme assumé, dans ses pages d’abord imprimées (dans sa version papier) puis en version électronique. On peut s’exprimer dans les deux belles langues et cultures portugaise et française, et c’est déjà la liberté de penser et de dire.

Penser à rebours ces 20 ans, c’est revenir sur tous les événements en lien avec le groupe culturel de celles et ceux que l’on a déjà appelés «Portugais de France» et profusément évoqués dans les articles du LusoJornal. Les événements, allant du local de la vie associative au plus «solennel» en lien avec les représentations officielles des pays de langue portugaise en France, somme toute un florilège de représentations de la vie culturelle de celles et ceux qui ont au creux de l’oreille la langue portugaise dans toutes ses variations.

Penser à rebours ces 20 ans, c’est revenir sur la mémoire de ma pratique artistique et celle des derniers 20 ans de la Compagnie Cá e Lá (qui en compte plus de 40), sur le Festival Parfums de Lisbonne (bientôt 18 ans) et que le LusoJornal documente régulièrement.

Penser à rebours ces 20 ans, c’est se souvenir des activités de recherche et d’enseignement produits par le CRILUS (que j’ai le bonheur de diriger avec José Manuel da Costa Esteves) et présentés à l’Université Paris Nanterre et hors ses murs (à la Maison du Portugal – CIUP et au Consulat du Portugal, entre autres exemples) et que le LusoJornal traite régulièrement.

Et l’on voit que nos mémoires n’existent qu’avec celles des autres, celles et ceux que nous avons croisés, celles des lieux qui nous ont accueillis. Je vois en ces 20 ans les réverbérations des souvenirs individuels et collectifs et que le LusoJornal contient.

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