De Paris au Portugal à pied : José se lance dans un pèlerinage de 2.000 km

Marcher 2.000 km, seul, avec un simple sac à dos. Un défi que peu oseraient relever, mais que José Maria Canossa da Cunha s’apprête à accomplir. Le 17 mai, il quittera la tour Eiffel pour rejoindre, à pied, sa ville natale d’Arcos de Valdevez, au nord du Portugal. Porté par une promesse intime et sa propre volonté, il entreprendra cette aventure en solitaire, s’appuyant sur la générosité de ceux qu’il croisera sur sa route.

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Un voyage préparé avec détermination

Ce pèlerinage, José ne l’a pas décidé sur un coup de tête. Une préparation physique est obligatoire et José nous le confie : «Je marche en moyenne 25 km par jour et ce tous les jours». Une manière pour lui de se préparer à réaliser la promesse qu’il s’est faite il y a environ un an et demi.

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La tour Eiffel, un point de départ symbolique

Le coup d’envoi de son périple aura lieu le 17 mai à 9h00, au pied de la tour Eiffel. Un lieu symbolique pour lui : «J’habite en région parisienne, et il me semblait évident de partir du cœur de Paris pour rejoindre ma ville natale au Portugal», explique-t-il. Mais au-delà du défi sportif, José voit en ce voyage aussi une démarche spirituelle. «Je ne suis pas pratiquant au sens strict, je ne vais pas à l’église tous les jours, mais je crois à ma manière». C’est dans cette optique qu’il fera étape dans deux hauts lieux de pèlerinage : Lourdes, en France, et Fátima, au Portugal. «C’est une promesse que j’ai faite, pour moi, mais aussi pour ceux qui n’ont jamais eu la chance de se rendre dans ces sanctuaires».

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Un pèlerinage entre introspection et partage

Si ce voyage est avant tout personnel, José ne veut pas le vivre seul. Il partagera son aventure sur Facebook et TikTok (voir ICI), permettant à ses abonnés de suivre son avancée et de vivre cette expérience à travers lui. Mais sur la route, il pourra aussi compter sur la générosité de nombreuses personnes. «Le voyage, je le fais seul, mais j’ai reçu beaucoup de propositions d’hébergement, que ce soit en France, en Espagne ou au Portugal», raconte-t-il. La communauté portugaise présente dans ces trois pays s’est mobilisée pour lui offrir un toit et du soutien tout au long de son périple. Ce pèlerinage repose aussi sur l’entraide et la bienveillance. «J’ai reçu des dons pour m’aider à financer ce voyage, mais même sans cela, je l’aurais fait de moi-même», affirme José avec détermination.

Ainsi José pourra partir dès le mois de mai après des mois d’entrainement.